La richesse n’est pas
l’argent. L’argent n’est jamais la richesse. C’est un troc de dupes :
le « colon » échange de vraies richesses contre de la
verroterie. C’est pourquoi son but n’est que le pillage barbare, par
la force, de ce qu’il nomme « ressources », quand il
s’institue en soit-disant système de valeurs. L’argent s’est arrogé
le monopole de la soit-disant création de richesses alors que ce
sont elles, mal gérées, qui engendrent le pouvoir arbitraire du
système d’argent, qui permet à un bout de papier fabriqué par de
faux monnayeurs, parvenus au pouvoir par toutes les ruses, bassesses
et trahisons, de dominer la vraie richesse du monde. L’argent se
donne à lui-même sa propre fausse valeur, qui, logiquement,
s’écroule du jour au lendemain.
Les riches, ou ceux qui
ont ont volé la richesse du monde et la richesse humaine , que sont
bien commun et une création commune, comme le savent toutes les
cultures traditionnelles intelligentes, c’est à dire vraies. Ainsi
la jeu caché de l’argent est-il une violence brute et rusée
derrière le mensonge de son « pouvoir » divin, et de
savoir jouer sur toutes les illusions. Les riches se sont fait
appeler les « riches » à cause de leur système, qui
fait passer toute richesse par le système d’argent et tout argent
pour une vraie richesse. Ainsi l’argent comme système est-il devenu
le nouvel « opium du peuple », dans un monde de
verroterie globalisée.
« Si nous ne sommes
pas propriétaire de la fraîcheur de l’air ni du miroitement de
l’eau, comment pouvez-vous nous l’acheter ? » Discours du
chef indien Seattle devant l’Assemblée des tribus, 1854.