L’antisionisme est un concept né a gauche.
On a pas trop vu, historiquement des gens de droite ou d’extrême droite antisioniste dans les débuts.
Le terme rend bien compte du contenu politique de ce courant d’idée.
L’antisémitisme de gauche est en effet rarement un racisme. Depuis la dernière guerre mondiale, les gauches, qui auparavant croyaient aux races, comme a peu prêt tous le monde a l’époque, on un peu raffiné leur antisémitisme ( on peut lire les textes de Jules ferry, de Jaurès, de Marx, etc...toute la gauche historique est antisémite et elle en parle en terme de race).
Mais en réalité, cela n’a plus rien a voir avec la race, ou la religion ou le peuple. Du reste, en Israël, on peut ’être « sioniste » au sens ou ils l’entendent, sans être religieux, en étant convertis, et même en étant arabe. C’est vrai d’individus comme de groupes, les Druzes adhérent a la politique menée par leur pays dans l’ensemble.
L’antisémitisme de gauche, relooké antisionisme pour tenir compte du dernier conflit mondial, n’a pas changé dans ses fondements :
La gauche est antisémite parce que le judaïsme, quel que soit la définition qu’on en donne est par nature en contradiction avec les idéaux de gauche :
C’est a un titre ou un autre lié a une religion. La pensée de gauche est une pensée religieuse et comme toutes les religions, elle n’aime pas la concurrence. Partout ou des gauches sont au pouvoir elles sont plus agressives et vigilantes contre les religions que contre quoi que ce soit d’autre. En Urss, elles ont tué plus de religieux que d’officiers blancs ou d’entrepreneurs. En France, elles sont prêtes a la rigueur a « baisser les charges des patrons » pas a augmenter les aides aux écoles cathos.
C’est une hétéronomie, la ou les gauches luttent pour l’autonomie. Pour faire simple, une identité reçue au lieu d’une identité choisie. On devient rarement juif, on nait juif.
Indépendamment de toute définition, cela ne peut que défriser des gens qui défendent une idéologique anti stéréotypes, anti identitaire, et rêvent d’un homme nouveau qui se construit lui même.
Comme c’est une identité « héritée », c’est aussi en contradiction avec leur idéal égalitariste.
Enfin, sur le plan philosophique, le judaïsme est une pensée qui pose des questions.
Les pensées de gauches apportent des réponses, des certitudes. Il y a une incompatibilité entre ces types de cheminements qui explique assez bien pourquoi tous les régimes de gauche « durable » ont a un moment ou un autre dérive vers un certain antisémitisme, au moins théorique.
C’est une pensée historique. La pensée de gauche s’achemine vers une fin de l’histoire.
C’est une pensée incarnée : quel que soit la définition du judaïsme et du peuple, le judaïsme s’incarne dans des gens concret. Les socialismes sont des abstractions raisonnant sur des abstractions. Ont peut être un bon ou un mauvais juif et être juif quand même. On ne peut pas être d’une mauvaise gauche et être considéré comme a gauche, puisque être « a gauche » c’est être bon.
Vous me direz, oui, mais cela ne marche pas, parce qu’il y a désormais des antisionistes d’extrême droite. 1, ils viennent tous de la gauche en ce qui concerne les « théoriciens » ( Soral , Dieudonne etc..), 2 l’antisionisme est une bonne savonnette a vilain pour ceux qui sont antisémites primaires. 3 Il y a eu des chemises brunes, des chemises noires des chemises rouges. Il n’y a jamais eu de chemises chrétienne démocrate ou ultralibérales. L’antisémitisme, les chemises ne sont pas les seuls proximité que l’on constate entre ces gens et que démontre la facilite historique de passer de l’une a l’autre tendance.
Après, on peut faire subir a des lépidoptères des traitement que le Vatican reprouve. L’antisémitisme sans race des antisionistes pourrait être qualifie d’antijudaisme, d’antihebraisme, que sais je, pour le distinguer cette bêtise sectaire et obscurantiste élaborée d’une bêtise encore plus primaire.
Comme ils sont aussi contre toutes les autres religions, toutes les autres identités reçues, toutes les autres pensées différentes des leurs, leur antisémitisme pourrait sembler être anecdotique. L’arbre qui cache la foret. Ou une intolérance plus marquée parce qu’on peut devenir chrétien ou musulmans, et donc aussi cesser de l’être.
On peut aussi remarquer qu’on peut être juif sans être sioniste, et ils ne s’en privent pas pour se dédouaner, mais il est aussi rare d’être sioniste sans être juif.
Et puis, le sionisme est quand même, par son intensité, sa réalité et le nombre de gens concerne, un des plus petit au monde parmi de nombreux scandales.
Enfin, il est évident que d’aucun, notamment en Israël, et c’est bien compréhensible peuvent utiliser un tir de barrage pour éviter toute critique.
Peut être. Tous cela est complique.
Pour rester simple et compréhensible, je dirai que oui, l’antisionisme est bien un antisémitisme au sens courant du terme.
17/02 23:42 - MdeP
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17/02 09:30 - Menouar ben Yahya
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16/02 23:27 - COVADONGA722
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