Deux exemples :
Exemple 1 : un policier tout jeune tout fringuant rentre dans le métier au début il se satisfait d’un studio et de pâtes à l’eau il est jeune il est fringuant. Il s’investit dans son travail. L’avancement et le point d’indice sont gelés, donc au bout de trois ans il doit réduire la qualité de pâtes à mettre dans l’eau puisque son pouvoir d’achat baisse (augmentation du coup de la vie). Et puis entre temps le (moins) jeune policier s’est mis en ménage a eu un enfant et s’est endetté pour acheter une maison.
Il lui faut gagner plus, l’honnêteté et l’investissement personnel ne lui permettront pas (plus d’avancement+gel du point d’indice) quels choix a-t-il ?->corruption.
Exemple 2 : Motivé par un métier créatif et vivifiant un jeune de 23 ans décide de devenir enseignant, il passe les concours, il sait qu’il devra enseigner une grande partie de sa vie, mais il sait aussi que l’investissement personnel pour renouveler sa pédagogie sera valorisé par un avancement dans la carrière.
Supprimons l’avancement et gelons le point d’indice, pourquoi se casser les burnes ?
Exemple 2bis : Le métier d’enseignant est difficile chacun le reconnait transmettre du savoir à la jeunesse peut s’avérer légèrement sportif de nos jours, le salaire est un des plus bas d’Europe au point où un enseignant débutant a du mal à se loger. (Le fait de pouvoir être nommer n’importe ou ne admet pas de se loger en famille ou en couple)
Quelles motivations faut il avoir pour faire carrière dans un métier difficile mal payé et sans aucune perspectives d’améliorations.
Si le moteur n’est ni la carrière ni la reconnaissance sociale du travail accompli, il est indéniable que comme dans d’autres métiers « à vocation » bien connus certaines personnes mal intentionnées se rappéleront que l’enseignement c’est aussi un travail avec les jeunes...Alors même que la crise de recrutement est déjà là sachant aussi voir les dangers d’un enseignant au rabais.
Derrière le bénévolat et la vocation il n’ya pas seulement le don de soi, il y a aussi les « à côtés » sombres : corruption, triche, favoritisme, et autre déviance morale.
Une société civile a besoin de serviteurs intègres et droits celà a un coût, le nier c’est prendre le risque de voir des infirmières se payer leur pavillon avec un héritage acquis frauduleusement sur le dos d’une petite vieille dont la famille ne veut plus, c’est prendre le risque d’un policier qui paye son essence en fermant les yeux sur du trafic, c’est prendre le risque d’un prof de fac qui truque des résultats de diplôme en échange de billets, d’un enseignant de maternelle qui aime beaucoup « trop » son métier, ou d’un prof de lycée qui aime plus gouroutiser qu’enseigner. D’un Juge qui accepte les dessous de table pour se payer des vacances, d’un employé de préfecture qui demande un billet de 50 pour faire un duplicata de carte grise...les exemples sont nombreux, il suffit de voyager un peu dans les pays ou les fonctionnaires sont mal payés et à la botte de potentats locaux pour les constater.
Les missions des fonctionnaires touchent au bon fonctionnement de la société : ne pas vouloir en payer e prix c’est faire dysfonctionner la société ce la a un nom la barbarie.
Deuxième point : une régression catégorielle est une régression pour tous. Accepter la baisse du salaire des fonctionnaires (on parle de dizaines voire de centaines de millier d’euros sur une carrière pleine/ mais de seulement quelques milliards par an pour le budget de l’Etat, à comparer avec les 20+35=55milliards par an offert au me®de(f)), c’est de la part des salariés du privé accepter la baisse de leur propre salaire au nom de la « logique des efforts » tous les patrons diront « la boite ne va pas si bien, je veux 10,20,30 millions d’économie, je n’augmente personne et je casse les conventions collectives »...Dans le secteur privé, les profits ne sont jamais assez élevés !
Bien au contraire, défendre le GVT des fonctionnaires, c’est la première condition pour un salarié du privé pour dire : "moi aussi j’ai une expérience et je veux qu’elle soit reconnue sur ma paie !)
Face à cette menace de régression sociale jamais vue, il faut que le monde du travail public et privé réagisse massivement et dans l’unité pour demander la hausse des salir de tous, la fin des cadeaux fiscaux au patron et la baisse (et même la suppression) de la part volée au travail et actuellement redonnée au rentiers sous forme de de dividendes.
A l’heure où certaines organisations se vantent de défendre le peuple, et de défendre la souveraineté nationale, rappelons que les paroles ne suffisent pas il faut aussi des actes et nous voyon que les Faux Nez du capital sont encore ne fois silencieux et restent dans la posture.
Alors avec le pRcf, et toutes les organisations politiques ou syndicales de progrès défendont la souveraineté populaire et les acquis du modèle sociale républicain français.
Exigeons la défense du statut des fonctionnaires, exigeons la sortie de l’UE qui pousse à casser se statut, exigeons la sortie de l’euro qui appauvrit un peu plus chaque jour le travailleur de France, exigeons la sortie du capitalisme.
Cela commence par une mobilisation forte contre se projet d’attaque du GVT.
Cela se poursuit sur le terrain politique par un signal fort de rejet de la construction européenne réactionnaire et anti populaire en boycottant les élections européennes.
Défendons notre pays, défendons nos acquis.