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Commentaire de JL

sur La théorie du genre : le dernier bastion identitaire ?


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Francis, agnotologue JL 16 février 2014 14:09

L’auteur écrit : ’’Les objectifs de l’ABCD de l’égalité s’inspirent bien évidemment des apports scientifiques des études de genre et non d’une de ces mythique « théorie » et encore moins du militantisme de genre.’’

Je ne le lui fait pas dire. Parlons en de ces études !

Voyons ce qu’en dit cet ouvrage :’’La génétique néolibérale  : les mythes de la psychologie évolutionniste", par Susan McKinnon professeur au département d’anthropologie de l’Université de Virginie :

<< La psychologie évolutionniste (ou évopsy) se veut être la science autoritaire de la « nature humaine ». Ses défenseurs (qui commencent à sévir en France depuis quelques années) ont réussi à construire une tour d’ivoire tout en gagnant une large audience et une influence notable sur les discours publics. Mais quelle réponse propose réellement la psychologie évolutionniste en ce qui concerne le langage, la sexualité ou les relations sociales ? « Aucune… » répond Susan McKinnon.

<< Rappelons que la psychologie évolutionniste est une branche de la psychologie culturelle qui pense l’être humain à partir de la théorie de l’évolution biologique darwinienne, supposant donc que le cerveau, tout comme le corps, est le produit d’une évolution. Elle a pour objectif de démontrer que l’être humain raisonne en fonction de « modules mentaux » innés, et qu’il existe une seule nature humaine universelle formatant les diverses cultures du monde. Or, le fait de considérer qu’il existe une nature humaine unique (et que la culture soit fabriquées par l’homme) est théoriquement suspicieux, notamment aux yeux des anthropologues (cf. les travaux de Marshall Sahlins, Eduardo Viveiros de Castro, Philippe Descola).

<< Susan McKinnon démontre que la psychologie évolutionniste est une « pseudo-science » qui transforme la génétique évolutionniste en un mythe sur les origines de l’homme ; plus grave, ce mythe est modelé par des valeurs néo-libérales et repose sur une compréhension ethnocentrique des concepts de genre, de relations sociales, de parenté. Un ouvrage indispensable pour lutter contre certaines idées pseudo-scientifiques qui n’ont aucun fondement anthropologique, mais qui arrivent néanmoins à produire leurs effets néfastes dans les appréhensions du monde et des autres qui sont les nôtres. >> (C’est là : http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/la-genetique-neo-liberale-les.html&nbsp ; )

Ps. L’essai cité que je recommande à tous ceux qui veulent s’instruire sur le sujet, fait 142 pages. La lecture est facile. La biographie est conséquente : 8 pages condensées. Ouvrage publié aux Éditions de l’éclat, col. Terra incognita, 13€


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