@ tiptop,
puisque vous ne savez que moinsser mon com, je vais en dire un peu plus en me référant aux travaux se Susan McKinnon.
Sur le rapport entre la psychologie évolutionniste et le néolibéralisme, Susan McKinnon l’a étéblit d’emblée avec le titre de son ouvrage : ’’La génétique néolibérale : les mythes de la psychologie évolutionniste’’
Sur le rapport entre les théories du genre et la psychologie évolutionniste, on peut en trouver un résumé page 35 de l’ouvrage cité :
’’Que les psychologues évolutionnistes croient ou non en l’existence de corrélats directs entre les gènes et des traits de comportement humains complexes, leur tendance à réifier ces traits en donnant des noms aux gènes naturalise les résultats de leurs hypothèses et les pare d’une certaine vérité scientifique. Il devient alors impossible de prendre en compte d’autres origines ou des modes de transmission alternatifs pour expliquer toute la complexité des traits du comportement humain.’’
On est au cœur de la question. Dans cette optique, les psychologues évolutionnistes n’ont qu’à faire l’hypothèse d’un gène du gout pour jouer au petit camion, d’un gène du gout pour jouer la poupée, et le tour est joué qui débouche en droite ligne sur l’ABCD de l’égalité.
En somme, un garçon d’apparence sexuelle mâle pourrait être en réalité ’une fille dans son genre’ et réciproquement pour la fille qui serait de genre garçon (*). En donnant des jouets de garçon au premier et des jouet de fille à la seconde, loin de conforter leur identification à leur sexe, on contrarierait au contraire leur genre comme on a contrarié un gaucher en lui imposant d’écrire de la main droite. D’où la nécessité évidente du point de vue de la psychologie évolutionniste de les traiter à stricte égalité.
(*) une garçonne !