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Commentaire de Anna

sur Bertrand Cantat, l'as de l'auto-apitoiement, décrit les souffrances qu'il a subies ces dix dernières années !


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Anna 18 février 2014 12:08

Déjà le titre donne le ton : « auto-apitoiement » : Déjà très choquant à mes yeux.

Le voilà habillé pour l’hiver.

Ensuite pour nourrir ce portrait méprisant l’auteur n’hésite pas à recourir au mensonge. 
Un exemple, et de taille ; et qui justement fait toute la différence : Bertrand Cantat n’a jamais infligé 19 coups à Marie Trintignant, mais 4 très très violentes gifles, de la part d’un homme costaud, dans la force de l’âge, musclé, portant plusieurs grosses bagues aux deux mains, et entré dans une fureur noire depuis quelques secondes, à une femme qui n’avait rien d’une camionneuse ni d’une catcheuse.
Il y a eu 19 impacts sur le corps de Marie Trintignant, dûs non seulement aux 4 gifles mais à la chute sur le sol, très violente chute avec des tables, des angles pour vous cogner, de son corps, puisqu’ils étaient en train de se disputer violemment leurs deux corps entremêlés.
On a oublié au passage, et celà a été consigné aussi, que Bertrand Cantat est sorti de ses gonds au moment où il a reçu un violent coup de la part de Marie Trintignant, dans le genou, une douleurt fulgurante d’un coup dans une zone ultra sensible, des griffures sur le visage et des insultes injurieuses sur Kristina Rady sorties de la bouche de Marie Trintignant devenue soudainement complètement hystérique. Les deux alcoolisées et drogués, en plus, histoire de bien faire monter la sauce de leurs émotions et tensions déjà fort compliquées à gérer. Donc une apothéose, une acmée soudaine, d’une violence totale, comme résultat de plusieurs jours de problèmes, de tensions, de contentieux, de fatigue extrême et de lassitude pour les deux, et de sentiment d’impuissance à résoudre leurs différents conjugaux pour les deux.
La manipulation collective est telle (et cet article en témoigne) que ces faits avérés et consignés dans le procès-verbal ont beau être lus par tout un chacun, sur le net, à commencer par Wikipédia, la légende continue bon train.
Et c’est comme çà qu’on lit, ici ou là au grée des pages consacrées à cette affaire : « 19 coups de poings très violents pendant des heures » : je l’ai lu et relu plusieurs fois çà. 
Il y a (eh oui) encore des personnes suffisamment manipulables, sans capacité de recul personnel, qui croient que tout ce qu’ils trouvent sur internet est vrai parce que c’est écrit. C’est comme un virus, çà fait du mal à des gens, pendant que cela en confortent d’autres dans leurs a-priori et leur vision rétrécissante, caricaturale, binaire (le bien et le mal, rien entre les deux),,leur besoin d’avoir quelqu’un à haïr d’une manière aussi stupide que certains ont besoin d’idolâtrer. Bavez bavez il en restera toujours quelque chose (pour les personnes qui sont les proies les plus exposées à la manipulation collective) Et plus quelqu’un est monté au firmament du succès, pendant un quart de siècle pour le chanteur de Noir Désir, plus il est jouissif pour certains de le clouer au pilori.
Et avec cette haine irrationnelle contre lui, ces mensonges, on vient nous expliquer qu’il a l’indécence de s’apitoyer ? 
Il y a vraiment de quoi s’étrangler.
Occupez-vous donc de votre part d’ombre à vous et arrêtez de chercher des poux dans la tête de Bertrand Cantat, il n’a pas à être un symbole français de la violence faite aux femmes par des tas d’hommes depuis des lustres, il est responsable d’une seule mort.
Qui peut prétendre incarner d’être un symbole ? c’est lourd à porter un symbole, être un symbole, de quelque chose de très noir en plus, c’est être la proie des projections d’autrui, de tous les autres coalisés pour s’indigner à bon compte.
En plus c’est incarner un moment T de sa propre vie, accepter de n’être que ce moment tragique là pour le restant de ses jours. Bertrand Cantat n’accepte pas tout çà ? Des mensonges au besoin de vengeance et d’ostracisme éternel ? 
Il a raison, mille fois raison. Cela prouve qu’il a de la personnalité et qu’il croit encore en lui. L’auto apitoiement aurait été dire « sniff sniff je ne suis qu’un monstre et je le suis jusqu’à mon dernier souffle », « je suis une merde », « je ne vaux rien ».
Respecte toi bertrand, crois en toi malgré ton geste fatal..
De toute façon il le fait très bien. Une seule interview, sobre, l’essentiel, ou un homme a l’outrecuidance de dire que lui aussi a souffert, de son geste, d’une famille de victime haineuse et partiale, de gens qui se croient autorisés à sa place de réécrire son histoire. De ses moments ou il ne voyait que le suicide comme issue.
Aurait il du dire que tuer quelqu’un c’est l’éclate totale ? Que voir des gens vous haïr c’est jouissif ? Que la prison c’est Disneyland ?
LAISSEZ LE VIVRE comme il l’entend, avec ses moyens, ses forces et ses faiblesses comme tout le monde. De toute façon, avec ou sans votre consentement, il le fera. Il est revenu, il a repris la musique, il a sorti un album avec un autre artiste de talent, il va se produire dans de multiples concerts. La machine est lancée, elle n’est plus absurdement grippée, il a réussi à remonter la pente autant qu’il lui est possible : la créativité, l’envie de faire des choses, bref la VIE a repris ses droits.
Et çà c’est rassurant.


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