L’extrait du texte ci-dessus
est de Madame Elisabeth Mertens, médecin, qui aurait vécu un certain nombre
d’années au Tibet (Je me suis permis de la citer en donnant les références). Ce
qui me paraît cependant le plus frappant dans les questions que posent les
relations de la Communauté Internationale (c’est-à-dire les deux milliards
d’êtres humains, riverains de l’Atlantique Nord) avec le reste du monde (cinq
autres milliards), c’est la structure - même dans laquelle ces relations apparaissent,
se développent et sont présentées. La constance dans les caractéristiques
socio-économiques et culturelles de ce modèle de relations est particulièrement
significative quant on aligne, ne fut-ce qu’en citant, pêle-mêle, les pays
ou régions dans lesquels les « conflits » ont vu et voient encore le jour
et se succèdent toujours actuellement, depuis, sans doute, la fin de la guerre
40-45 : Indochine, Congo, Vietnam, Timor, Libye, Panama, Cambodge, Somalie, Syrie,
Laos, Burundi, Liban, Irak, Yémen, Corée, Soudan, Algérie, Erythré, Angola,
Colombie, Cuba, Rwanda, Slovaquie, Tibet, Iran, Chili, RDC, Argentine, Afghanistan,
Tchétchénie, Kosovo, Serbie, Ukraine, Centre Afrique, Malouines, Grenade, Mali……..Sans
préjuger des contextes politiques de droite ou de gauche (« judéo-chrétiens »
ou « marxistes-léninistes ») et en laissant décanter tout le
géophysique (culturel et religieux) il ne reste que les mentalités bassement dominantes
des uns et des autres….qui veulent que l’autre soit pousser à commettre
l’erreur fatale. Mais il faut surtout que la propagande (au sens d’Edward
Bernays), des uns et des autres, nous trompe juste ce qu’il faut. Réalités
augmentées d’icônes furtivement ajoutées et d’images d’Epinal virtuelles
incrustées, anesthésie de nos réflexes, floutage de nos doutes, zoom arrière
sur nos approches et analgésies des conclusions que nous devrions tirer pour
que la paille dans l’oeil du voisin et la poutre dans le nôtre…………….etc., etc.