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Commentaire de epicure

sur Le Parti Socialiste : à la recherche de l'échec volontaire ?


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epicure 23 février 2014 20:16

La raison :
le PS n’est plus un parti politique mais un parti de politiciens.

Il n’a plus de valeurs, ni d’idées, ce qui compte dans le parti ce sont les élus.
C’est devenu un parti de carriériste, dont la seule ambition « pour la nation » c’est d’avoir un poste d’élu.
Or un parti au gouvernement surtout en période de crise a toutes les chances de faire des mécontents, et cela risque de se répercuter sur toutes les élections, ce qui se traduit par des pertes de sièges, donc d’élus.
Pour 1 président et 50 députés et 30 ministres de plus, ils peuvent perdre des centaines ou milliers d’élus dans les mairies, le conseils régionaux etc....
Donc dans l’optique du parti c’est moins rentable, alors que dans l’opposition à Sarkozy, ils ont raflé tous les scrutins locaux et donc gagnés des centaines d’élus.

Ils n’ont pas d’idéologie, ni de volonté, donc il cèdent à toutes les pressions, notamment celles de l’Europe, du patronat, etc.... et même aux pressions de l’extrême droite sur les sujets où ils osent avoir une position affirmée. Du coup c’est une succession de retournement de vestes, de cafouillages, de reculs etc....

SI mélanchon est sorti du PS et créer le PG, c’est justement pour sortir de ce marasme qui ne fait pas bouger les choses. Le FdG est lui toujours cohérent critiquant les mêmes mesures que sarkozy pour les mêmes raisons, ce que ne fait pas le PS, sauf mouvement marginal ( la gauche du PS qui a voté contre les traités scélérats que leurs collègues ont voté ou laissé passé ).

Indépendamment de ça, la vrai gauche et Le Pouvoir, ce n’est pas une histoire d’amour parce que les vrais idées de gauches tendent à diluer le pouvoir et à rejeter la notion de pouvoir personnel. Le pouvoir de gauche est à l’aise dans des assemblées..
C’est tout le contraire de ce que nécessite une présidentielle, à qui il faut penser chaque matin en se rasant (ou en s’épilant), et avoir une grosse ambition personnelle pour sortir seul au sommet parmi 40 millions de citoyens.


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