eau du robinet, je pense que vous ne vous êtes pas donné la peine de lire mes arguments. A moins que vous les ignoriez tout simplement. Dans le règne animal, votre égalitarisme primaire provoquerait une inflation sur le prix des ailes et des branchies !
Vous dites : ’’Ce ne sont (...) les
travailleurs du privé (qui sont pénalisés), car les fonctionnaires ne participent pas à
l’effort de solidarité et les travailleurs du privé devront donc du coup
cotiser plus !’’
D’abord séparons la situation actuelle et la situation future.
Actuellement, les cotisations des salariés, sont prélevées sur la plus-value et non pas sur les salaires (le prélèvement n’est pas fait sur les salaires, mais au prorata des salaires versés. Nuance) : toutes choses égales par ailleurs, les salaires net du privé et du public sont identiques. Attention, je dis bien toutes choses égales par ailleurs.
Votre revendication égalitariste public / privé n’a pour effet que de détourner les yeux de la véritable injustice qui est due au fait que ce sont les entreprises qui emploient beaucoup de main d’œuvre qui sont pénalisées par rapport à celles qui en emploient peu. Et cette injustice est génératrice d’un cercle vicieux dont souffre le marché de l’emploi en France et que je m’évertue à dénoncer.
Maintenant, s’il faut augmenter les cotisations chômage pour équilibrer le budget, je vous renvoie à ma solution figurant en tête de ce fil, commentaire posté hier à 10:39.
La plus-value de la fonction publique rentre dans les caisses du Trésor
public. Donc profite à tous. Ce qui doit financer la protection sociale,
ce sont les seules plus-values privées : si tout le monde était
fonctionnaire il n’y aurait pas de chômage. Instaurer une contribution
des fonctionnaires reviendrait à recourir à l’impôt pour
soulager les prélèvements sur les plus-values privées. Mais ce que l’État donnerait d’une main, il devrait bien la reprendre de l’autre, par ... l’impôt. C’est absurde, puisque l’impôt est prélevé, soit sur les plus-value, soit sur la consommation.
Les impôts directs, injustes, sont déjà trop élevés. Les augmenter encore réduirait la demande intérieure et conduirait à la récession. Il n’y a qu’une solution : arrêter cette folie des grandeurs des ultra-riches dont le sport favori après la pèche au gros est l’évasion fiscale. Ce sont leurs lobbyistes qui vous font prendre des vessies pour des lanternes dans le but de diviser les classes moyennes entre elles.