Vous parlez de votre peur pour votre vignoble puisque vous avez
semble-t-il un terroir plus côté que celui d’Emmanuel Giboulot et
mitoyen. Elle est respectable et compréhensible. Personne n’a envie de
voir son « outil de travail » détruit (ce terme traduit sans doute mal
l’amour que vous devez portez à vos pieds de vigne et les soins que vous
leur dispensez quotidiennement depuis des années). Emmanuel Giboulot ne
souhaite pas plus perdre son vignoble même si sa terre n’as pas
l’excellente qualité de la vôtre.
Cependant, le vin accessible aux moins riches est-il à déprécier ?
Et le combat d’Emmanuel Giboulot aurait-il à vos yeux plus de prix s’il vendait ses vins 40€, 100€, 500€ la bouteille ?
http://avis-vin.lefigaro.fr/vins-champagne/bourgogne/cote-de-beaune/beaune/d14319-domaine-emmanuel-giboulo
Ici
se pose la question d’une tentative de protection de vignobles par des
moyens qui détruisent la vie. Si on a pris la mesure de l’étendue de
la mise en danger de cette vie et de sa disparition aujourd’hui sur la
planète, on sait qu’elle est en sursis si nous n’arrêtons pas de façon
drastique nos diverses pollutions.
Alors la question qui se pose
c’est encore une fois : sauver des vignobles ou sauver la vie et la
communauté humaine dans un terme relativement proche ?
Continuer à
soutenir et à développer la chimie mortelle pour l’agriculture ou unir
les expériences et les recherches pour développer les moyens de
restaurer la vie de la terre, de la faune, de la flore et assurer notre
pérennité ?