Salut Epicure
Un exemple simple (pas forcément réaliste mais c’est pour être bien
clair) : si pour une raison quelconque je prenais la liberté de te
bâillonner, ta liberté de s’exprimer te serait retiré, pourtant j’aurai
agis selon ma libre autodétermination ma liberté, donc je pourrais dire
que je suis libre suivant la version inégalitaire, mais toi de ton côté
tu ne le serais pas, libre.
Mais on aboutit à une contradiction c’est
que la liberté de l’un supprime la liberté de l’autre. Donc la liberté
inégalitaire n’est pas cohérente et se contredit elle même.
Donc dans ce cas la liberté ce serait que aucun des deux ne puisse bâillonner l’autre pour qu’il puisse s’exprimer.
Conclusion, soit tu choisi la liberté au détriment de l’égalité, soit du privilégie cette dernière au détriment de la liberté. Il n’y à donc pas de solution miracle pour la simple raison qu’on passe de l’individu à la collectivité.
Alors plutôt que parler d’autodétermination, je conviens de parler d’autodiscipline. La liberté consiste à limiter son action à sa réalité physique, au delà, on communique avec autrui pour étendre son action par l’adhésion et non par la force dans le cadre d’une action d’initiative individuelle. Par contre, quand c’est l’action communautaire qui guide, celle ci s’impose à chacun, mais c’est le fait initial d’une volonté concerté, réunissant l’adhésion individuelle de la très large majorité. Dans ce cas là, c’est l’autodiscipline qui permet de remplir ses devoirs communautaire pour exiger le respect de ses droits particuliers. Les deux, devoirs et droits, fondent le sens de la responsabilité individuelle et collective. La responsabilité est pour moi, la capacité à répondre de ses droits et devoirs envers autrui.
J’ai cet aphorisme « la liberté exige une grande discipline intérieure, la servitude un minimum et l’esclavage aucune, car la discipline est imposé de l’extérieur ».