Les
grandes puissances capitalistes qui pendant des années ont armé et
soutenu le dictateur Kadhafi font planer maintenant la menace d’une
intervention militaire.
Les Etats-Unis par la voix d’Hilary Clinton ont indiqué qu’ils
redisposaient autour de la Libye leurs forces navales et aériennes,
tandis que F. Fillon a confirmé, lundi 28 février, que le gouvernement
français évaluait les solutions militaires possibles, dans le cadre ou
non de l’OTAN.
Les processus révolutionnaires à l’oeuvre dans les pays arabes
concernent des pays riches en ressources énergétiques. C’est le cas de
la Libye qui possèdent 3,3% des réserves en pétrole. Ses gisements
pétroliers et gaziers, exploités par nombre de grandes compagnies
étrangères comme Total, échappent maintenant au contrôle de Kadhafi.
Le NPA soutient totalement les révolutions actuellement en cours dans
les pays arabes ainsi que le peuple libyen désireux de chasser du
pouvoir un dictateur au pouvoir depuis plus de 40 ans, qui a réduit à
néant toute les libertés démocratiques et est prêt à tous les carnages
pour rester au pouvoir.
Mais c’est au peuple libyen de se débarrasser de Kadhafi pour
construire une nouvelle société démocratique qui devra utiliser les
revenus du pétrole pour satisfaire les besoins de la population.
C’est pourquoi, le NPA est totalement opposé à toute intervention
militaire des puissances occidentales, rejoignant en cela le « Conseil
national de transition des villes libérées » refusant « toute ingérence
ou opération militaire étrangère », alors que ces puissances n’ont
d’autre but que de garder le contrôle sur les ressouces énergétiques de
la Libye.
Le 1er mars 2011. »