Bonjour Morice
On ne peut pas être d’accord, et on s’étonne qu’un spécialiste de la G.F. ne subodore pas un coup tordu des services secrets. Il convient de rester sur l’hypothèse très très vraisemblable du cycliste passant par là « au mauvais endroit au mauvais moment ». Pas de témoins, c’est la signature des services.
Il peut se produire des loupés, ça ne doit pas être facile de tuer des enfants. C’est aussi la faille qui a amené dans l’Affaire Dominici le sicaire à jeter l’arme (pour le coup on avait l’arme qui devait parler, dixit Sébeille mais las elle n’a rien dit et pourtant...) dans la Durance.
Ce n’est pas une critique de Morice en soi, par ailleurs les articles sur les armes de la G.F. sont très intéressants en matière technique. Mais à force de se noyer dans les détails on aboutit plus sûrement à de la confusion en matière humaine.
On ne s’attardera pas sur le comportement de la justice qui, là, a carrément joué au poker. Le timing de la conférence de presse a été soigneusement calculé large. Soit on trouvait des indices confondants -la fouille a dû être particulièrement pointue - et BINGO.
Soit il n’ y avait qu’une collection d’armes et il fallait immédiatement dire que ça avait fait pschitt. Mais à quel prix !!!!
Les déclarations d’Eric Devouassoux sont explicites. Et quand on connaît, par contact avec la famille, ce qu’ont enduré les Dominici pendant des années ça n’en valait pas la chandelle.
C’est aussi une mise en garde aux nouveaux arrivants, apprentis détectives, qui risquent de perdre leur temps sur des fausses pistes. Alors que le travail doit débuter logiquement, en l’occurrence à l’étranger. Après il sera toujours temps de rentrer au pays, mais c’est peu probable.