Si je puis me permettre d’apporter ma modeste brique à l’édifice du débat, je dirais ceci : les féministes de ce type, et je suis ravi que vous montriez ces photos en « couverture », ont exactement le même procédé que les islamistes radicaux qu’elles prétendent dénoncer. Je m’explique. Les fondamentalistes veulent imposer leurs Foi en un Dieu à l’espace publique, puisqu’ils veulent appliquer la Charia, la loi islamique en tant que socle de la vie sociale et politique. Ils transposent donc, et veulent imposer à l’espace publique leur relation qui relève du privé, du personnel celle de l’Homme et de Dieu. Ils forcent donc les autres, ou tentent de les forcer à accepter quelque chose de personnel à l’ensemble de l’espace publique. Ce que font ces femmes en se promenant nues en publique c’est la même chose. Elle imposent à l’espace publique leurs nudités, qui est peut être ce qu’il y’a de plus personnel et même de sacré (on n’offre pas sa nudité à n’importe qui, seulement à celui ou celle qu’on aime sincèrement), elles veulent forcer tout le monde à regarder à accepter le privé au sein de la sphère du publique, ce qui revient au même quand les islamistes veulent faire entrer de force le privé comme socle du publique, et bien les féministes des pays arabes (si on en croit la photo) font de même, imposer le privé au publique. Alors quand Fourest bouffe de l’Imam radical (et du prêtre aussi, même si le combat n’est plus vraiment audacieux dans notre pays, qui, quoiqu’on en dise est assez libre), elle soutient les même procédés, mais à l’envers. Les objectifs sont les mêmes, forcer l’autre, le faire accepter par l’incursion publique, quelque chose qui relève du privé, alors les diatribes républicaines et « libératrices » des FEMEN, je m’en gratte le dos.