Les PPP sont le fait des politiciens.
Ils permettent de « maquiller » les comptes face aux contribuable sur les taux d’endettement des administrations.
Un investissement direct ou par emprunt classique met l’objet de la construction dans les charges au passif et amortissables sur les bilans. Donc « visible » sur l’endettement.
En utilisant le « crédit-bail » (PPP) la construction est réalisée en n’apparaissant pas au bilan puisque la banque devient le propriétaire bailleur de l’administration.
N’apparaît qu’un loyer dans les charges de fonctionnement caché derrière les ramettes de feuilles A4 et les stylos....
Même si la loi a changé, cela ne change pas la forme d’un bilan administratif. L’amortissement ne figure pas dans l’engagement de passif mais ne figure que sur les annexes que personne ne lit.
La majorité des élus (70% de fonctionnaires) n’ayant pas la capacité intellectuelle ou la connivence politique de lire les bilans et demander des comptes ne se rend compte de rien sur les projets de pharaons.
Quand a l’affirmation que le privé emprunte à « meilleur taux que l’état », c’est une réalité qui n’est pas factuelle, et dans une opération de crédit bail, rien n’empêche le bailleur (l’état) de choisir l’organisme de financement du PPP.
Les PPP sont comme le reste de la dépense publique, des projets de pharaons destinés a acheter des groupe de pression sur le compte des contribuables.