Je crois que vous confondez l’arrêt d’un réacteur (tous les réacteurs accidentés , TMI, Tchernobyl, Fukushima sont à l’arrêt depuis la catastrophe au sens où la réaction en chaîne est arrêtée et ne peut reprendre) et la gestion des coeurs fondus. Ces coeurs produisent une chaleur décroissant dans le temps. Il faut assurer leur refroidissement pendant quelques années. Après quoi, il faut encore attendre quelques dizaines d’années avant que le coeur fondu puisse être démantelé. Ainsi, une fusion de coeur est arrivée dans le réacteur américain TMI en 1979 (sans conséquence sanitaire, mais avec ruine du coeur et de la cuve). Le démantèlement complet a été constaté en 1993.
Les autorités japonaises ne forcent pas les évacués au retour mais leur laissent le choix en leur donnant des informations sur les risques (faibles, contrairement à ce que vous croyez et espérez)) qu’ils courent ce faisant. Il n’y aura pas des centaines de milliers de morts (j’espère ne pas vous décevoir), et probablement aucun du fait de la radioactivité. Quant à moi je suis allé à Tchernobyl visiter, non seulement la centrale, mais aussi la véritable réserve naturelle qui s’est créée autour de la centrale, où foisonne une vie animale (bisons, loups, castors, cervidés...) qui se portent parfaitement bien. J’ajoute que, physicien des particules, j’ai moi même été irradié accidentellement (dose reçue modérée) et que je suis toujours là à 78 ans.