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Commentaire de Onecinikiou

sur Mon pote Rémy est un danger pour la démocratie ! (le FN à Stains)


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Onecinikiou 13 mars 2014 00:01

Et vous savez quoi ? Quand il sera au pouvoir, si vous êtes vraiment convaincu de ce que vous avancez et que vous croyez qu’ils feront ce qu’ils disent, vous déchanterez vite, vous vous souviendrez de cet échange bref sur AgoraVox avec l’internaute Sylvain62 et vous vous direz « ah ben merde, finalement il y avait du vrai... »


Vous lisez dans le marc de café, et me prêtez des intentions, des calculs, qui ne sont purement que les vôtres. 

Votre sincère dépit semble-t-il ne serait-il pas, peut-être d’ailleurs, le produit d’une déception, d’une trahison politique par un camp auquel vous auriez par le passé naïvement cru devoir lui apporter vos votes ? Ne serait-il pas en réalité le fruit d’un cocufiage en bonne et due forme... ? Mon expérience me dit : sans doute.

Mais passons. Tant sur le PS vous enfonciez des portes ouvertes grosses comme celle de Branderbourg, tant sur le Front je pense que vous vous trompez probablement

Car je ne dis pas que le gouvernement français, authentiquement patriote et attaché aux prérogatives du peuple éponyme, qui se donnerait pour objectif - et les moyens surtout - de tordre le bras de la technostructure européenne (voire en sortirait), de refuser l’alignement systématique sur les considérations et intérêts géopolitiques de l’atlanto-sionisme (les deux aspects étant à l’heure où j’écris ces lignes indissociables, au grand dam de « Mearsheimer » et « Walt »), de remettre en cause sa participation à la mondialisation économique néolibérale, et de sortir de l’euro, ne ferait pas face à des défis gigantesques. Bien au contraire. Mais mon avis est qu’ils ne sont pas insurmontables. 

Pire : si l’on veut un tant soi peu préserver nos standards de vie, nos fameux « acquis sociaux », nos avantages civilisationnels mûrement constitués, nos emplois, notre outil industriel, nos attributs de puissance, notre capacité d’influence et à défendre nos intérêts stratégiques, notre autonomie de décision, rétablir notre indépendance et souveraineté nationale et populaire (un gros mot, sans doute), bref si l’on veut sauver ce qui peut l’être encore, tout ce qui vient d’être énoncé sont des conditions parfaitement nécessaires pour être réalisées, ensemble et simultanément. Ou alors la France et son peuple disparaitront à moyenne échéance. 

De cela vous dites ne pas faire confiance dans la volonté et détermination des dirigeants du Front à réaliser une politique de rupture. C’est votre avis et je pense ne pas pouvoir vous convaincre.

Mais comme pour mon interlocuteur précédent, je réclame de la cohérence et vous serais donc grée simplement de ne pas reprendre à votre compte pour forger votre opinion à ce sujet la propagande éhontée propagée par les officines de subversion mérdiatiques qui servent les intérêts convergents - là est d’ailleurs leur objet et raison d’être - des vecteurs de force ci-avant énumérés, les mêmes que certains prétendent combattre dans le discours, et qui dans les faits ne font que se couvrir de ridicule.

Enfin vous dénoncez à juste titre l’Europe et son carcan, qui nous lient les mains. Si vous êtes un tant soi peu honnête, vous devrez donc reconnaitre que le Front National, à travers la paroles de ses dirigeants, a eu raison contre vents et marées ces trois dernières décennies et plus encore, Jean-Marie Le Pen votant en 1957 contre le Traité de Rome qui entérinait déjà à l’époque les dérives euro-fédéralistes et pro-oligrachie qui s’accomplissent à l’heure actuelle sous les yeux ébahies de nos cocus magnifiques (nous y revenons donc toujours...), qui ont docilement avalé les mensonges et la propagande du même type que ceux qui affuble d’une tunique de Nésus le seul et authentique parti patriote français de tout l’éventail politique. J’entends parler évidemment du Front National. 

Voyez mon cher les éternels cocus d’une part et les hommes debouts et clairvoyants d’autre part, ne sont peut-être, sans doute même, pas ceux que vous croyez.

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