MdeP @ hélios
Bien sûr, c’est une affaire de motoristes, d’ingénieurs, d’urbanistes, d’architectes, de spécialistes. Pas une affaire d’ordre public et de police.
La science a fait des progrès considérables et nous avons à notre disposition une palette de possibilités formidables... que nous snobons.
Il n’y a pas de volonté politique de changer cette situation car cela implique d’abord de changer de société : certaines villes opèrent de la gentrification (sélection de la population) par fermeture à toute circulation (la circulation n’étant bien sûr que le prétexte à la discrimination qui renvoie les indésirables dans d’autres contrées). Une véritable politique de l’entre-soi que les écolos, en particulier, préconisent. C’est main-basse sur la ville.
Le règlement du problème de la pollution passe donc déjà par la place que le politique veut réellement donner à l’homme dans la ville et plus précisément par celui de la mixité de sa population.
Est-il normal que plus de 30 % de la population française soit confinée dans la seule région parisienne ? C’est pas un lieu de vie, c’est un bagne.
Si l’on veut vraiment changer les choses, c’est par là qu’il faut commencer.
Alors, les écolos, arrêtez de nous pomper l’air.