@ Tartine
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je ne vous comprends pas !! Pour vous l’Empire occidental, même sous De Gaulle n’a pas existé ou n’existe pas ?? pas d’accord avec vous !! Et justement, De Gaulle a vécu l’échec de l’Empire plutôt « colonial » d’ailleurs ...-
L’empire occidental existe sous sa forme actuelle depuis 1945. Il y en eu des « prémisses » auparavant (je pense notamment au St-Empire-Romain-Germanique ou l’Empire Britannique, on pourrait également citer le Premier Empire français), mais elles étaient beaucoup plus typées culturellement. L’Empire Britannique était anglo-saxon, il n’était pas cette espèce d’infâme bouillon de culture bruxellois ou, au-delà de l’Europe, « mondialiste ». Pour que les choses soient plus claires, au lieu de l’appeler « empire occidental », j’appellerai cette entité par le nom que HG Wells et certains politiques occidentaux lui ont récemment donné - le NWO (NOM en français).
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La forme actuelle est la plus aboutie, la plus puissante et la mieux intégrée, mais aussi la plus sordide. Il s’agit d’une sorte de dénominateur commun entre ce que chacune des cultures occidentales majeures pouvait apporter de pire : le politiquement correct communautariste et la filouterie anglo-saxonne, le messianisme révolutionnaire français (les fameuses « Lumières »), le dirigisme brutal allemand, avec la barbarie américaine pour couronner le tout. En gros, cette « chose » est en train d’évoluer vers un gigantesque Konzlager OTANisé où le flicage sera permanent (vive Facebook !), où l’on bouffera de la merde OGM, et où la consommation sera obligatoire. Les prolos seront misérables, pucés RFID et bosseront 16h/jour, sans congé ni retraite ni sécu. Une élite (autoproclamée) richissime régnera sur tout cela, achètera vos gosses (pour les —[censuré]), pondus en série par des immigrées vrai-fausses clandestines. On pourra s’acheter un foie au supermarché du coin, changer de sexe à volonté, et épouser son hamster. Quel monde merveilleux, n’est-ce pas ? Je schématise à peine.
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Pour ce qui est de la France, elle n’a rejoint cette « coalition » qu’à partir des années Mitterrand-Chirac. De Gaulle était en effet un obstacle et avait en tout cas suffisamment de bon sens pour s’en tenir à distance. N’oubliez pas non plus la puissance du PCF, qui pesait lourdement sur la politique et l’idéologie française jusqu’aux années 1980. Certains, en Russie, regrettent d’ailleurs que l’URSS n’ait pas exploité les « événements » de 1968 à son profit (c’est à dire, poussé vers l’insurrection), ce qui aurait foutu chez vous un bordel comparable, sinon pire, à ce qui se passe en ce moment en Ukraine. Cette hypothèse a été envisagée.