Monsieur Cabanel, il faut faire un petit effort de réflexion.
Les fuites sont évaluées. Elles sont au maximum de 2%.
Donc 2% de méthane directement dans l’atmosphère et 98% qui vont être brûlés et vont donner du CO2 dans cette proportion moléculaire. Il faut faire intervenir l’efficacité de ces gaz vis à vis de l’effet de serre. Le méthane est plus puissant mais en quantité insuffisante pour être prépondérant.
In fine, c’est le CO2 issu de la combustion du méthane qui va avoir l« impact le plus grand. Mais encore une fois l’effet CO2 est remis en cause (ce dont nos médias ne nous informeront pas parce que le catatrophisme est absolument nécessaire dans une situation de marasme économique)
Oui, les reportages servent maintenant de propagande. Des émissions comme C dans l’air sont de véritables séances de bourrage de crane avec des »experts« autorisés choisis sur le critère de la servilité. Je crois que la seule émission qui échappe un peu à cela est »ce soir ou jamais« qui va sans doute être supprimée sous peu.
Mais les faits sont têtus et les réalités finissent par provoquer des contradictions insoutenables. D’où les dizaines de milliers de morts inventés par Greenpeace pour Tchernobyl. [étant financé par des groupes de la Chimie, il leur faut aller bien au-delà des décès directs provoqués par l’accident de Bhopal 4.000]
Réduire la défense de l’environnement et de la santé humaine à l’anti nucléaire comme le font les politiciens »verts" ne tient pas la route.
Le commentaire précédent parle des pesticides, des nitrates,.... c’est la Chimie. On a aussi tous les aérosols produits par les combustions : diésel, la lignite allemande, le chauffage au fuel, .. les gaz plus ou moins toxiques...
Je m’étonne que constatant que l’activité humaine et la survie de l’humanité génère obligatoirement des nuisances, on ne se pose pas la question fondamentale de la démographie humaine. C’est le problème n° 1, d’abord sur le fond : il faut nourrir, transporter, chauffer la plupart du temps... ces humains. Ce qui entraine des impacts obligatoires sur l’environnement.
Le nucléaire est le seul domaine où l’on fait l’effort, pas toujours très bien et de manière insuffisante, de gérer l’ensemble du cycle jusqu’aux déchets produits qui d’ailleurs, en volume, sont assez réduits. La Loi Bataille de 91 prévoit des études pour l’élimination des déchets par combustion et transmutation. Il y a une autorité de sûreté pour le nucléaire. L’impact biologique de la radioactivité est étudié depuis longtemps et quantifié. Par exemple, de manière suffisamment juste pour estimer que l’impact sanitaire des accidents de Fukushima Daiichi, y compris sur les travailleurs et techniciens du site sera très limité.
La Chimie qui tue beaucoup plus que le nucléaire est à des kilomètres derrière.