les bergers et leurs moutons en pâture situerait plutôt l’action en mars dans la logique…
dans la logique des citadins ... car il n’y a qu’eux qui mettent les moutons dans les bergeries. Une bergerie c’est pour le berger pas pour les moutons ou les chèvres. J’ai un ami berger du côté du pays de Pagnol, ses chèvres comme ses deux chevaux sont dehors toute l’année, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige. Il les rentre seulement dans un enclos - à ciel ouvert - pour la nuit, et les bêtes s’abritent sous les chênes verts. Avant il gardait des moutons dans les Alpes, idem, dans les alpages, et quand vient l’hiver les bêtes redescendent dans les vallées. Regarder donc des documentaires sur les bergers d’Anatolie, ou d’Afrique ... et envoyez-moi donc des photos de troupeau dans une bergerie, si vous en trouvez.
que dit donc l’évangile : Que Marie et Joseph se trouvaient en « zone urbaine » , mais pas de chance pour eux, zut pas de chambre d’hôtel de libre (ils avaient donc les moyens financiers pour se loger). Les caravansérails ( khān ) étaient conçus pour les gens et pour les bêtes comme dans nos très vielles hostelleries.
Luc 2/6-7, 12
Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,
et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. [...]Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche.
Une crèche n’est pas une étable mais une mangeoire (cripia en italien et krippia en francique).