Lisez, lisez, lisez.....
Combien sont-ils ces travailleurs de #fukushima assassinés par #TEPCO ?
http://nsnbc.me/2014/03/21/exposed-death-of-fukushima-workers-covered-up-by-tepco-and-government/
----- Traduction -----
IRRADIÉS : #TEPCO et le gouvernement japonais censurent les morts des travailleurs de #Fukushima
NSNBC : La mort de nombreux travailleurs de Fukushima consécutivement à
leur exposition à la radioactivité est censurée par TEPCO, l’opérateur
de la centrale de Fukushima Daiichi, et par le gouvernement japonais, a
déclaré une journaliste japonaise qui a enquêté sur les décès non
déclarés, ajoutant avoir découvert une note de TEPCO donnant instruction
aux responsables de "couper court à ses questions de manière
appropriée" et que la police la suit de façon intimidante.
Ces
inquiétantes révélations ont été faites pendant une conférence
internationale sur les « effets des catastrophes nucléaires sur
l’environnement naturel et la santé humaine » à proximité de la capitale
financière allemande de Francfort. Selon Energy News, cette conférence
du 6 Mars 2014 a été co-organisée par la section allemande de l’
« International Physicians for Prevention of Nuclear War » (= médecins
internationaux pour la prévention contre la guerre nucléaire, IPPNW) et
l’Eglise protestante de Hesse Nassau.Mme #Mako #Oshidori,
journaliste japonaise indépendante, y était présente ainsi qu’à la
conférence de presse qui s’en est suivie (enregistrée sur vidéo). Mme
Mako a rapporté avoir découvert une note de TEPCO par laquelle
l’opérateur de Fukushima Daiichi ordonne aux responsables de « couper
court à (aux questions de) Mako-chan, de manière appropriée". Mme Mako
Oshidori a fait trois ans d’études à la Faculté de médecine de
l’Université des Sciences de la Vie de Tottori.
Mme Mako a révélé
que TEPCO et le gouvernement censurent la mort des travailleurs
Fukushima et que des agents ont commencé à la suivre partout après
qu’elle ait commencé à enquêter sur cette #censure. Mme Mako a déclaré en particulier :
- "J’en avais entendu parler par des chercheurs de mes amis ainsi que
par des fonctionnaires du gouvernement. Je vais vous montrer une photo
que j’ai prise à l’insu d’un agent pour que vous voyiez à quel type de
surveillance je fais allusion. Quand je parle à quelqu’un, un agent de
police publique du gouvernement central s’approche très près, essayant
d’écouter ma conversation ...«
- »Je voudrais parler de mon
interview avec un infirmier qui travaillait à (la centrale nucléaire de)
Fukushima Daiichi après l’accident ... Il était infirmier à Fukushima
Daiichi en 2012. Il a arrêté de travailler pour TEPCO en 2013 et c’est à
ce moment-là que je l’ai interviewé ...«
- »Jusqu’à maintenant plusieurs travailleurs de la centrale sont morts
mais seuls les décès de ceux morts pendant leur travail sont rendus
publics. Aucun de ceux morts brutalement alors qu’ils n’étaient pas au
travail, le week-end ou la nuit par exemple, n’est rapporté ...«
-
»En plus de ça ils ne sont pas comptabilisés dans le nombre de décès des
travailleurs. Par exemple, il y a des travailleurs qui finissent leur
contrat de travail après avoir été fortement irradiés, genre 50, 60 ou
70 milli-sieverts, ils finissent par en mourir un mois plus tard mais
aucun d’eux n’est ni signalé, ni pris en compte au bilan des morts.
C’est ça la réalité pour les travailleurs des centrales nucléaires."
Les révélations choquantes de Mme Mako Oshidori au cours de cette
conférence de presse de IPPNW corroborent des rapports antérieurs sur le
mépris criminel de TEPCO envers la sécurité et les vies humaines.
En Octobre 2013, M. Michel Chossudovsky, directeur du "Centre for
Research on Globalisation" basé au Canada, avait signalé que la
coordination à plusieurs milliards de dollars de l’opération de
décontamination de Fukushima repose sur le crime organisé japonais, les #Yakusas, activement impliqués dans le recrutement de personnel « spécialisé » dans les tâches dangereuses.
Selon de nombreux autres rapports, un des plus importants pré-requis
particuliers pour obtenir un emploi à la centrale nucléaire de Fukushima
Daiichi est d’être au chômage, pauvre et dans une situation ne laissant
pas d’autre choix que d’accepter un emploi sous-payé et à haut risque.
Fin 2013, le parlement japonais a adopté une nouvelle loi visant à
pénaliser la publication non autorisée d’informations sur la centrale
nucléaire dévastée avec des peines allant jusqu’à dix ans
d’emprisonnement. Le témoignage de Mako Oshidori sur sa surveillance
d’intimidation ajoute à cette loi une perspective alarmante pour la
liberté de la presse et la sécurité des journalistes japonais.