c’est très facile à vendre l’éternité.
je la fais à 10 euros. Même pour un poullardième de chance que je sois sincère, tout être de raison pascalienne a intérêt à procéder immédiatement au payement.
De toute façon, le petit Satan a compris l’astuce. C’est dingue ce qu’il arrive à faire faire en promettant l’éternité.
Le raisonnement de l’auteur est intéressant au sens qu’il passe du stade « faut - il croire en l’éternité ? » au stade « c’est par où qu’elle est ? »
C’est à partir de là que ça devient intéressant.
Finalement, le seul moyen que Pascal retombes sur ces pieds, c’est qu’il y ait un une infinité de mauvaises façons de parier sur l’éternité. Celle de simplement y croire est certainement l’une d’elles.
Pour mère Théresa. C’est plus compliqué. Je ne peux juger mais je sais que l’on peut faire des bonnes actions pour de mauvaises causes. Je ne suis pas sûr que l’on soit là juste pour être « bons ». Bien sûr, ça doit pas être très méchant d’être bon, mais des fois que ce ne soit pas la bonne règle du jeu, être juste bon risque de ne pas être très bon.
Du coup, si l’on écarte le chemin de la bonté comme autoroute vers l’éternité, si l’on écartes les chemins pleins de vendeurs ambulants racoleurs avec barbes, soutanes et turbans, ce serait cool si on arrivait à deviner....
Allez, faites pas vos radins, vous voyez que c’est pas cher payé 10 euros. Seulement 10 et je vous dis c’est par où la sagesse sans même que vous ayez à réfléchir. Pour 10 euros, je vous débarrasses des maux de têtes que vous pose votre libre arbitre et vous indique le chemin du retour.
Bravo à l’auteur pour avoir eu le courage de lever un coin sur son intimité spirituelle.
A mon goût, il manque juste un « ce qu’il doit comprendre » à la dernière phrase. Quant à ce qu’on a envie de comprendre, c’est vraiment un truc à mener vers le grand n’importe quoi.