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Commentaire de Roungalashinga

sur Le paradoxe des religions


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Rounga Roungalashinga 26 mars 2014 07:05

hormis position dogmatique rien ne distingue vraiment certains récits biblique des récits antiques

René Girard a au contraire montré en quoi la Bible, Ancien et Nouveau Testament, diffère de TOUS les récits mythiques précédents, et ce sur un point fondamental, à savoir la révélation que la victime expiatoire des sacrifices, toujours présentée comme coupable dans les autres mythes, est innocente. Par cette révolution, car il faut bien appeler les choses par leur nom, la Bible contient en elle-même l’élément le plus efficace pour neutraliser le processus consistant à canaliser la violence sociale vers un bouc émissaire, et apporte les conditions d’une société non-violente.
On peut également citer une différence de taille : le récit génétique de la création du monde est celui d’une création ex nihilo par un démiurge organisateur, tandis que tous les mythes précédents expliquaient que la naissance de l’univers était la conséquence d’un combat ou d’une mise à mort.
C’est pourquoi je ris doucement lorsque j’en vois chanter les louanges d’un paganisme sous-disant tolérant et plus recommandable que le monothéisme : qu’ils voyagent dans le temps et constatent à quel point la dignité de la personne humaine y est méconnue. Mais je pense qu’ils n’auront pas à se donner la peine de construire une machine à remonter le temps, le paganisme, on replonge en plein dedans actuellement.


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