@M. J-P. Llabrés
Cher Monsieur,
Rassurez vous, je ne suis pas rancunier. Toute imperfection mérite
sa critique.
Loin de radoter, comme vous l’écrivez, vous travaillez sur un sujet
- la sécurité alimentaire -, dont personne ne mesure véritablement
l’enjeu. « Avoir faim » est devenu une idée vague.
Travaillant sur la géopolitique des fonds souverains, j’ai pu constater ce que le « land-grabbing »
pouvait générer comme conséquences auprès des paysannats qui sont
tout simplement condamnés à l’anéantissement.
Je souscris pleinement au projet de développement de Dividende
Universel dont les objectifs induits sont effectivement à même
d’opérer cette transformation du capitalisme vers le seul moyen qui
en justifie l’existence : son anthropocentrisme et sa philanthropie.
Cette idée est remarquable.
Il n’y a pas d’autre choix.
Je ne suis pas sûr que vous jouiez le rôle de la Vox clamans in
deserto. Vous n’êtes pas seul. Bien au contraire.
Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’au train où vont les choses (les
pans entiers d’industrie qui disparaissent avec leurs emplois qui y
sont attachés ne reviendront jamais) un mouvement de prise de
conscience profond puisse se dessiner. N’est-ce pas déjà le cas ?
N’attendons pas l’année 3001.
2017 constitue un objectif intéressant.
Pourquoi pas un objectif commun ?
Bien cordialement,
Renaud Bouchard