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Nettoyage de Printemps

Les lois et les institutions sont comme des horloges ; de temps en temps il faut savoir les arrêter, les nettoyer, les huiler et les mettre à l'heure juste.

Laws and institutions, like clocks, must occasionally be cleaned, wound up, and set to true time.

H.W.Beecher

Le Gouvernement s'amuse-t-il ?

Sans doute, puisque M. Montebourg trouve encore le temps de déclarer aux journalistes : « On est là pour vous distraire, sinon à quoi on sert  ? » .(1)

La réponse s'impose d'elle-même : vous ne servez à rien, Cher Monsieur. A rien ! N'y a-t-il donc pas quelque chose d'autre de plus constructif que de distraire les gens ? Quel profond manque de subtilité allié à une vaste imprudence ! Je craindrais d'être à votre place.

Comment tous ces histrions qui prétendent encore avoir en charge les destinées de la France ne tirent-ils pas la conclusion de l'effet déplorable qu'un comportement tel que le leur peut avoir sur une partie de l'opinion publique particulièrement attentive à la conduite des affaires de l'Etat, ce qui est mon cas ?

A moins d'être parfaitement inconsciente - l'hypothèse n'est pas à écarter -, il est manifeste que l'équipe politique actuelle ne pressent pas le danger qu'il y a pour elle à continuer de danser sur un volcan en amusant la galerie, et cela est tant mieux, d'une certaine manière. Les sismographes ont beau s'affoler et les avertisseurs retentir, ils n'en comprennent manifestement pas les signaux qu'ils transmettent et la fin de cette pantalonnade s'approche, inexorable.

A l'instar du bismuth qui amuse tant ces ministres et qui entre dans la composition des fusibles thermiques, le moment de leur transformation en chaleur et lumière pourrait bien les surprendre.

« Qui, des deux ex-présidents, réussira à ne pas être éliminé au premier tour et sera donc présent au second face à Marine Le Pen ? » s'interroge N. Rheims dans le Point daté du 22 mars 2014.(2)

Aussi surprenante qu'elle puisse paraître, la réponse à cette question est simple : aucun d'entre eux, et plus précisément déjà aucun des trois précités ou de leurs affidés.

Voici pourquoi :

La justification de mon propos tient au fait que les cartes seront en effet rebattues d'ici la prochaine élection présidentielle de 2017, avec comme élément majeur la disqualification des trois impétrants précités à l'avantage d'un candidat nouveau parfaitement étranger à l'arc politique.

1°/- Cette disqualification qui est de trois ordres repose, pour le PS, à la suite de l'UMP, mais aussi pour le FN, sur des tares fondamentales qui leur sont communes et insurmontables, comme d'ailleurs à toutes les autres formations politiques, en l'espèce :

- la confirmation avérée d'une incompétence crasse en matière économique, ce que l'on a vu avec l'UMP, que l'on voit encore avec le PS, et ce qu'un FN illustrera sans difficulté à son tour si l'occasion lui en est un jour offerte,

- l'absence indiscutable de vision pour un programme politique, économique et social sérieux qui s'impose d'urgence et auquel aspire profondément la société française, laquelle est prête à accompagner celui qui saura avec intelligence et pragmatisme lui offrir des perspectives solides, tangibles et réalisables plutôt que des chimères sociétales,

- l'exaspération croissante que nourrit, dans un climat géopolitique inquiétant, une pratique politique impuissante et vérolée par des scandales politiques et financiers à répétition qui nuisent gravement à l'image, à la crédibilité de la France, de ses représentants, de ses institutions, et la paralysent sinon la diminuent dans ses capacités tant nationales qu'internationales.

2°/- Quant à l'avantage précité, il est celui qui grandit et se conforte chaque jour pour un nouvel entrant, encore inconnu du paysage politique mais qui, capitalisant sur l'énergie d'une lame de fond conduite par un désir de renouveau qui exclut de facto l'ensemble des pantins politiques actuels, renverra alors dans les oubliettes des calculs sordides et des scandales politiques les misérables promesses, compromissions et combines électorales figurant au passif de tous ceux qui auront définitivement lassé la majeure partie des Français et qui en payeront alors chèrement le prix.

Combien de temps en effet ces combats de basse-cour entre poules, coq et chapon impuissants vont-ils encore durer avant que les Français ne se décident enfin à chasser toute cette volaille et à lui voler dans les plumes à grands coups de balai ?

Je suis prêt.

Funeste destin que celui auquel se condamne un exécutif qui n'a pas compris à quel point les Français dont j'exprime sans doute ici le sentiment profond sont fatigués de voir s'agiter sur scène cette théorie d'imposteurs, de menteurs, de faussaires, de rastaquouères, d'incapables et de profiteurs dont ils voient bien que la place qui leur revient n'est autre, séance tenante, que leur mise à l'écart, la relégation, la prison sinon l'inéligibilité à vie et la confiscation de leurs biens prononcées à leur encontre pour qu'ils puissent répondre devant la nation de leur mauvaise gestion et de leurs errements dans l'administration, l'usage et la conduite de la chose publique.

Une période électorale s'est ouverte avec des élections municipales et européennes dont chacun aura compris, pour peu qu'il s'y intéresse, que l'enjeu est une fois de plus dénaturé au bénéfice d'intérêts partisans sans commune mesure avec l'intérêt national et international qu'ils recouvrent.

Si les lois et les institutions doivent, lorsque les circonstances le requièrent, être nettoyées et remises à l'heure, il faut aussi penser à en changer les pièces et engrenages devenus obsolètes, c'est-à-dire tous ceux qui détériorent, retardent et enrayent la machine au risque de la briser.

Comme les institutions, les horloges sont fragiles ; elles ont besoin d'un mécanicien soigneux et méticuleux pour les entretenir et les restaurer.

Voilà pourquoi un coup d'arrêt à l'ensemble de ces errements qui déstabilisent le pays et l'appauvrissent interviendrait ce soir qu'il serait très probablement accueilli demain très favorablement et perçu à juste titre par une forte majorité de citoyens comme l'occasion d'interrompre une expérience politique, économique et sociale ratée et désastreuse, mais surtout comme l'opportunité d'ouvrir enfin sans plus tarder la France, avec le génie de son peuple et de ses forces vives, à un destin digne et mérité, en prise avec le XXIè siècle, grâce à l'action et à l'énergie recouvrées d'un Président de haut parage, d'un véritable dirigeant, intègre, déterminé et confiant dans l'avenir, posé et réfléchi, solide et sûr de lui comme de ses capacités, bien entouré, avec de nouvelles perspectives sérieuses et constructives tant pour notre pays que pour l'Europe.

Il s'agirait alors non plus d'un leurre, mais enfin d'un véritable changement, en quelque sorte...

En avant, calme et droit. Je suis prêt.
 

(1) http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/03/20/25002-20140320ARTFIG00379-quand-des-ministres-s-amusent-des-ecoutes-de-nicolas-sarkozy.php?pagination=20

Ne pas manquer la vidéo ahurissante de l'échange de vues entre F. Hollande et E. Plenel.

(2) http://www.lepoint.fr/invites-du-point/nathalie-rheims/rheims-sarkozy-hollande-un-secret-story-politique-22-03-2014-1804042_1452.php


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9 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 24 mars 2014 15:28

    À l’auteur :
    « un véritable dirigeant, intègre, déterminé et confiant dans l’avenir, posé et réfléchi, solide et sûr de lui comme de ses capacités, bien entouré, avec de nouvelles perspectives sérieuses et constructives tant pour notre pays que pour l’Europe. »


    nouvelles perspectives sérieuses et constructives

    Lesquelles ? ? ? ...

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 24 mars 2014 19:34
      Par Renaud Bouchard (---.---.141.213) 24 mars 16:52

      Monsieur Bouchard,
      Pardonnez-moi de vous avoir demandé quelles sont vos perspectives sérieuses et constructives tant pour notre pays que pour l’Europe.
      En lisant votre article (et votre proclamation : « Je suis prêt »), j’ai naïvement cru que vous aviez un Projet à proposer aux Français(es).
      Or, vous ne proposez que des sources hétéroclites où le lecteur doit aller à la pêche...
      SVP, proposez-nous votre propre construction socio-économique (et plus) donnant matière à discussion voire à rencontre ultérieure.

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 24 mars 2014 16:52

      @M. J-P. Llabrès

      Ceci déjà, en économie, à titre de propédeutique, où vous trouverez matière et contribution à mon propos et un ouvrage en préparation, avec un tropisme pour Jorion, Leclerc, Sapir (mon directeur de thèse) , Holbecq, Sarton du Jonchay




      ...mais aussi ici avec J-C. Werrebrouck :


      ou encore ici :


      Vous souhaitez me rencontrer, discuter, échanger ? Votre adresse mail et nous convenons d’un rendez-vous.
      Cordialement,
      RB






      • petitprince petitprince 24 mars 2014 20:51

        je suis assez d’accord avec votre analyse, mais ça fait trop longtemps qu’on attend l’homme providentiel, qui y croit encore ?


        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 25 mars 2014 23:51

          @Messieurs J-P. Llabrés @Petit Prince

          Cher Monsieur, bonsoir et merci de vos observations auxquelles je réponds déjà ici brièvement avant que de revenir sur la tribune d’Agoravox pour un exposé très détaillé.

          Notre pays attend une vision politique forte, une capacité à dessiner un avenir. Si vous avez une vision forte de ce que peut être l’avenir, certains la contesteront et en proposeront une autre. Il y aura du débat et les gens auront la capacité de se projeter vers le futur. Au-delà des difficultés économiques et de la crise de l’emploi, ce qui manque aujourd’hui, c’est une vision, comme l’écrit Michel Wieviorka. Une feuille de route, dirais-je aussi, que voici, et qui prend en compte, dans l’optique de maîtriser et orienter des attentes profondes de changement et de rupture de la France, plutôt que de se les voir imposer par les événements. La base programmatique proposée retient tous les sujets qui déstabilisent le pays tant sur le plan national qu’international, l’empêchent d’agir au mieux de ses intérêts et exigent sa réorganisation de fond en comble. 

          Il s’agit en l’espèce 

          1- De la réforme et de la réorganisation administrative et politique de l’État et de l’appareil d’Etat (statuts de la fonction publique, pouvoirs régaliens).

          2- De la réforme et de la réorganisation des services publics (transports, communications, énergie, santé, protection sociale,sûreté des personnes et des biens, éducation nationale, justice, libertés publiques).

          3- De la réforme et de la réorganisation des conditions d’exercice et de développement de la vie économique (politiques industrielles et scientifiques, planification indicative et incitative, fiscalité des sociétés, fiscalité personnelle, finances publiques,réindustrialisation,technologies nouvelles, création,accompagnement et libération de l’entreprise, réforme de l’organisation financière et bancaire,simplification de l’appareil législatif, du droit du travail, de la mise à l’écart du chômage comme variable d’ajustement économique).

          4- De la maîtrise de l’immigration et du rejet des communautarismes, 

          5-De la restauration des fondements de l’autorité et de la souveraineté de l’Etat et de l’Europe (bases civilisationnelles, diplomatie, armées, transformation des institutions françaises et européennes pour sortir de l’impuissance publique, nationale et internationale).

          Pour un réarmement général, un redémarrage des moteurs de la puissance, de la prospérité, de la sécurité.

          « Je ne me considère pas comme un homme d’État. Je me définis comme quelqu’un de déterminé, tenace, constant dans ses opinions. Quand je me lance dans un projet, je vais tout en œuvre pour le faire aboutir. C’est aussi simple que ça. Je pense que quiconque penserait être un homme d’État devrait consulter un psychiatre. » Lee Kuan Yew, père fondateur et ancien premier ministre de Singapour (et homme d’Etat, malgré tout).

          Il faut savoir interrompre une expérience politique , économique et sociale mal engagée. On ne peut accepter la prise de mesures fondées sur les priorités du passé.

          La France, tout comme l’UE, ont besoin d’un coup d’Etat institutionnel pour mettre fin à une dérive politique, économique et sociale et remettre sur les rails et sur de nouvelles fondations une construction destinée à assurer le bonheur, l’harmonie, la justice, la puissance et la prospérité de chacun à l’intérieur de notre continent.

          En laissant le citoyen bricoler son avenir avec les pièces usagées que l’histoire abandonne sur le bord du chemin, les errements passés sont devenus responsable des accidents que ces montages hasardeux ont causés au détriment de chacun.

          « J’écris pour contrecarrer l’opinion que l’Europe et la civilisation vont au diable » E. Pound




          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 26 mars 2014 00:02

            @Messieurs J-P. Llabrés @Petit Prince

            Cher Monsieur, bonsoir et merci de vos observations auxquelles je réponds déjà ici brièvement avant que de revenir sur la tribune d’Agoravox pour un exposé très détaillé.

            Notre pays attend une vision politique forte, une capacité à dessiner un avenir. Si vous avez une vision forte de ce que peut être l’avenir, certains la contesteront et en proposeront une autre. 

            Il y aura du débat et les gens auront la capacité de se projeter vers le futur. Au-delà des difficultés économiques et de la crise de l’emploi, ce qui manque aujourd’hui, c’est une vision, comme l’écrit Michel Wieviorka. 

            Une feuille de route, dirais-je aussi, que voici, et qui prend en compte, dans l’optique d’en maîtriser et orienter les attentes profondes de changement et de rupture de la France, plutôt que de se les voir imposer par les événements. 

            La base programmatique proposée retient tous les sujets qui déstabilisent le pays tant sur le plan national qu’international, l’empêchent d’agir au mieux de ses intérêts et exigent sa réorganisation de fond en comble. 

            Il s’agit en l’espèce :

            1- De la réforme et de la réorganisation administrative et politique de l’État et de l’appareil d’Etat (statuts de la fonction publique, pouvoirs régaliens).

            2- De la réforme et de la réorganisation des services publics (transports, communications, énergie, santé, protection sociale,sûreté des personnes et des biens, éducation nationale, justice, libertés publiques).

            3- De la réforme et de la réorganisation des conditions d’exercice et de développement de la vie économique (politiques industrielles et scientifiques, planification indicative et incitative, fiscalité des sociétés, fiscalité personnelle, finances publiques,réindustrialisation,technologies nouvelles, création,accompagnement et libération de l’entreprise, réforme de l’organisation financière et bancaire,simplification de l’appareil législatif, du droit du travail, de la mise à l’écart du chômage comme variable d’ajustement économique).

            4- De la maîtrise de l’immigration et du rejet des communautarismes, 

            5- De la restauration des fondements de l’autorité et de la souveraineté de l’Etat et de l’Europe (bases civilisationnelles, diplomatie, armées, transformation des institutions françaises et européennes pour sortir de l’impuissance publique, nationale et internationale).

            Pour un réarmement général, un redémarrage des moteurs de la puissance, de la prospérité, de la sécurité.

            « Je ne me considère pas comme un homme d’État. Je me définis comme quelqu’un de déterminé, tenace, constant dans ses opinions. Quand je me lance dans un projet, je mets tout en œuvre pour le faire aboutir. C’est aussi simple que ça. Je pense que quiconque penserait être un homme d’État devrait consulter un psychiatre. » Lee Kuan Yew, père fondateur et ancien premier ministre de Singapour (et homme d’Etat, malgré tout).

            Il faut savoir interrompre une expérience politique , économique et sociale mal engagée. On ne peut accepter la prise de mesures fondées sur les priorités du passé.

            La France, tout comme l’UE, ont besoin d’un coup d’Etat institutionnel pour mettre fin à une dérive politique, économique et sociale et remettre sur les rails et sur de nouvelles fondations une construction destinée à assurer le bonheur, l’harmonie, la justice, la puissance et la prospérité de chacun à l’intérieur de notre continent.

            En laissant le citoyen bricoler son avenir avec les pièces usagées que l’histoire abandonne sur le bord du chemin, les errements passés sont devenus responsable des accidents que ces montages hasardeux ont causés au détriment de chacun.

            « J’écris pour contrecarrer l’opinion que l’Europe et la civilisation vont au diable » E. Pound


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 26 mars 2014 08:38

              (Dernière version corrigée des fautes de frappe)


              @Messieurs J-P. Llabrés et Petit Prince

              Cher Monsieur, bonsoir et merci de vos observations auxquelles je réponds déjà ici brièvement avant que de revenir sur la tribune d’Agoravox pour un exposé très détaillé.

              Notre pays attend une vision politique forte, une capacité à dessiner un avenir. Si vous avez une vision forte de ce que peut être l’avenir, certains la contesteront et en proposeront une autre. 

              Il y aura du débat et les gens auront la capacité de se projeter vers le futur. Au-delà des difficultés économiques et de la crise de l’emploi, ce qui manque aujourd’hui, c’est une vision, comme l’écrit Michel Wieviorka. 

              Une feuille de route, dirais-je aussi, que voici, et qui prend en compte, dans l’optique de les maîtriser et orienter, les attentes profondes de changement et de rupture de la France, plutôt que de se les voir imposer par les événements. 

              La base programmatique proposée retient tous les sujets qui déstabilisent le pays tant sur le plan national qu’international, l’empêchent d’agir au mieux de ses intérêts et exigent sa réorganisation de fond en comble. 

              Il s’agit en l’espèce :

              1- De la réforme et de la réorganisation administrative et politique de l’État et de l’appareil d’Etat (statuts de la fonction publique, pouvoirs régaliens).

              2- De la réforme et de la réorganisation des services publics (transports, communications, énergie, santé, protection sociale,sûreté des personnes et des biens, éducation nationale, justice, libertés publiques).

              3- De la réforme et de la réorganisation des conditions d’exercice et de développement de la vie économique (politiques industrielles et scientifiques, planification indicative et incitative, fiscalité des sociétés, fiscalité personnelle, finances publiques,réindustrialisation,technologies nouvelles, création,accompagnement et libération de l’entreprise, réforme de l’organisation financière et bancaire,simplification de l’appareil législatif, du droit du travail, de la mise à l’écart du chômage comme variable d’ajustement économique).

              4- De la maîtrise de l’immigration et du rejet des communautarismes, 

              5- De la restauration des fondements de l’autorité et de la souveraineté de l’Etat et de l’Europe (bases civilisationnelles, diplomatie, armées, transformation des institutions françaises et européennes pour sortir de l’impuissance publique, nationale et internationale).

              Pour un réarmement général, un redémarrage des moteurs de la puissance, de la prospérité, de la sécurité.

              « Je ne me considère pas comme un homme d’État. Je me définis comme quelqu’un de déterminé, tenace, constant dans ses opinions. Quand je me lance dans un projet, je mets tout en œuvre pour le faire aboutir. C’est aussi simple que ça. Je pense que quiconque penserait être un homme d’État devrait consulter un psychiatre. » Lee Kuan Yew, père fondateur et ancien premier ministre de Singapour (et homme d’Etat, malgré tout).

              Il faut savoir interrompre une expérience politique , économique et sociale mal engagée. On ne peut accepter la prise de mesures fondées sur les priorités du passé.

              La France, tout comme l’UE, ont besoin d’un coup d’Etat institutionnel pour mettre fin à une dérive politique, économique et sociale et remettre sur les rails et sur de nouvelles fondations une construction destinée à assurer le bonheur, l’harmonie, la justice, la puissance et la prospérité de chacun à l’intérieur de notre continent.

              En laissant le citoyen bricoler son avenir avec les pièces usagées que l’histoire abandonne sur le bord du chemin, les errements passés sont devenus responsables des accidents que ces montages hasardeux ont causés au détriment de chacun.

              « J’écris pour contrecarrer l’opinion que l’Europe et la civilisation vont au diable » E. Pound


              • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 26 mars 2014 09:12

                Que des généralités ! ! !
                Non, décidément, vous n’êtes pas « prêt » ! ! !
                Prêt à quoi, au fait ? ? ?


              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 26 mars 2014 14:40

                @M. J-P. Llabrés

                Cher Monsieur,

                Rassurez vous, je ne suis pas rancunier. Toute imperfection mérite sa critique.

                Loin de radoter, comme vous l’écrivez, vous travaillez sur un sujet - la sécurité alimentaire -, dont personne ne mesure véritablement l’enjeu. « Avoir faim » est devenu une idée vague.
                Travaillant sur la géopolitique des fonds souverains, j’ai pu constater ce que le « land-grabbing » pouvait générer comme conséquences auprès des paysannats qui sont tout simplement condamnés à l’anéantissement.

                Je souscris pleinement au projet de développement de Dividende Universel dont les objectifs induits sont effectivement à même d’opérer cette transformation du capitalisme vers le seul moyen qui en justifie l’existence : son anthropocentrisme et sa philanthropie. Cette idée est remarquable.

                Il n’y a pas d’autre choix.

                Je ne suis pas sûr que vous jouiez le rôle de la Vox clamans in deserto. Vous n’êtes pas seul. Bien au contraire.
                Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’au train où vont les choses (les pans entiers d’industrie qui disparaissent avec leurs emplois qui y sont attachés ne reviendront jamais) un mouvement de prise de conscience profond puisse se dessiner. N’est-ce pas déjà le cas ?
                N’attendons pas l’année 3001.
                2017 constitue un objectif intéressant.
                Pourquoi pas un objectif commun ?

                Bien cordialement,

                Renaud Bouchard

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