Les observateurs des pays Baltes se font une opinion positive du
référendum tenu le 16 mars en Crimée et envisagent de présenter leurs
conclusions lors d’une conférence de l’OSCE. Dixit le représentant de la fondation Helsinki plus Maksim Reva (Estonie).
Frank Creyelman, président de la commission Politique extérieure, Affaires européennes et Coopération internationale au parlement flamand : - Le référendum en Crimée pourrait servir d’exemple à la Flandre.
Fabrizio Bertot, député européen d’Italie : - Le
référendum s’est déroulé proprement. Il n’y a aucun argument ou
prétexte réel pour douter de son honnêteté et de l’objectivité des
résultats. "J’ai vu que les gens se rendent dans les bureaux de vote de leur propre
gré, sans une quelconque pression, et décident comment voter"
Mateusz Piskorski, directeur du Centre européen d’analyse géopolitique (Pologne) : certaines régions commencent à chercher une alternative. Ils le font
par le biais d’une voie démocratique directe, ce qui correspond à la
pratique européenne.
Ewald Stadler, chef du parti autrichien réformiste et conservateur REKOS : - L’Europe ne peut pas ignorer la volonté du peuple criméen de décider lui-même de son sort.
Enrique Ravello, député catalan du parlement espagnol : J’ai
constaté que la situation était différente de celle qui était présentée
par la presse occidentale. Je suis arrivé hier soir et j’ai pu voir que
l’aéroport n’était pas contrôlé par des militaires russes. En revanche,
j’ai été retenu par la police ukrainienne pendant 3 heures, et mon
homologue belge pendant 6 heures.
Béla Kovács, député européen hongrois : - Les
médias contrôlés par Kiev ont lancé aujourd’hui une campagne de
désinformation pour discréditer les observateurs internationaux en
Crimée.
L’eurodéputé polonais Mateusz Piskorski. "Malgré une brève durée de préparation, le référendum a été mené au
niveau requis. Les citoyens ont été opportunément informés sur le lieu
et l’heure du vote", a indiqué M.Piskorski qui dirige la délégation des
observateurs européens en Crimée.
Près de 130 observateurs de 23 pays, notamment des Etats-Unis, Israël, Italie, Espagne ont surveillé le déroulement du référendum sur le statut de
la Crimée.
Même en Suisse où notre Président est actuellement à la présidence de l’OCDE on sait que les gens choisi par cet organisme (délégués par leurs pays) sont plus des services secret que des observateurs, des fauteurs de troubles en veux-tu en voilà... (Tiens la fondation Carter = gauchiste où fasciste ?)