Bravo pour votre article et votre in-définition de l’homme. Avant d’être homme l’homme est enfant et l’enfant reçoit une éducation dont les principes vont être enregistrés sur son système cognitif encore, en partie, vierge. De là il tirera une partie de sa personnalité et de sa vision au monde. Ensuite (et pendant) la société civile remplira une autre partie de son cerveau, faisant éclore les interprétations. Enfin, aboli d’influences proches, de son cerveau multi-connecté, naîtra le libre arbitre et selon sa situation matérielle, l’intérêt personnel. Tout ça pour dire quoi ? Que la grande majorité des individus sont influencés par l’éducation, la société civile et économique et telle une chaîne de montage qui produit le même modèle, ces entités produisent les reflets de leur miroir, si sale soit-il.
Rares sont ceux qui ont la force et la volonté de s’extraire de la gangue huileuse de la matérialité et de l’intérêt personnel, produisant en masse la déchéance d’une espèce dîtes évoluée.
La conscience de l’homme n’est que le reflet de son apprentissage neuronal à la manière d’un DVD ou d’une cassette vidéo qui lit toujours sa gravure ou son enregistrement. L’esprit humain est cependant plus complexe et « chasser le naturel il revient au galop » ne s’applique pas à tous, fort heureusement. L’homme n’est ni bon ni mauvais il est ce qu’on fait de lui dès sa naissance mais je conçois que peut intervenir dans certains cas une influence naturelle et hasardeuse qu’est l’héritage génétique (caractère primitif)...
Voilà, je ne suis pas philosophe (vous vous en êtes rendus compte !), je ne relate que mon expérience...
Bien à vous.