Chanson pour Valérie (et Julie) à la manière de Georges :
J’en appelle à la mort, je l’attends
sans frayeur,
Je n’ tiens plus à la vi’, je
cherche un fossoyeur
Qui’ aurait un’ tombe à vendre à
n’importe quel coût :
J’ai surpris mon amant avec son ex au
cou,
Mon amant, le plus infamant !
J’ croyais tenir l’amour au bout de mon
carquois,
Mon p’tit drapeau flottait au cœur d’
monsieur’ François,
Mais tout est consommé : hier soir, au
coin d’un bois,
J’ai surpris mon amant avec son ex,
pouah !
Mon amant, le plus infamant !
Trouverais-je les noms, trouverais-je
les mots,
Pour noter d’infami’ cet’ enfant de
chameau
Qu’ a choisi son ancienne pour
tromper sa maîtresse,
Qu’ a conduit l’adultère à ce point
de bassesse ?
Mon amant, le plus infamant !
Où donc avais-j’ les yeux ? Quoi donc
avais-j’ dedans ?
Pour pas m’être aperçue depuis un
certain temps
Que, quand il’ m’embrassait, il
semblait plus sévère
Et délaissait souvent l’auto pour le
scooter
Mon amant, le plus infamant !
Et pour bien m’enfoncer la corne dans
le cœur,
Par un raffinement satanique, moqueur,
Le perfide, à voix haute, a dit à mon
endroit :
"Le plus cornard des deux n’est
point celui qu’on croit."
Mon amant, le plus infamant !
J’ai surpris les Hollande, ce couple de
marauds,
En train d’ recommencer leur hymen à
zéro,
J’ai surpris mon amant, équivoque,
ambigu’,
En train d’intervertir l’ordre de ses
cocues.
Mon amant, le plus infamant !