Bonjour Alinea
Voilà un texte qui n’est qu’une poésie lumineuse, ou alors je n’y connais rien
Un rythme un peu arabe, un peu indien.
Des restes d’adolescence et de songe, que l’on retrouve au matin.
S"harmonisant bien à cette flûte entêtante et agile
A moins que ce soit un peu le soir,
Un oasis au désert, le gout et le sens de la soif
mais qu’importe l’heure du jour,
quand l’incandescence du soleil vous baigne de ses lumières.
L’ami perdu, l’ami retrouvé, juste de l’autre coté du temps.
Juste une fêlure de porcelaine ébréchée qui nous sépare
Et l’on se met à pleurer devant les vieux motifs rococo
D’assiettes suspendues au mur comme à un bout de ciel
Il aurait suffi de si peu !
D’un rien, d’un éclat d’oiseau, d’un gant retourné, du souffle d’un rire
D’une robe qui tombe et dévoile l’esprit
Juste d’un geste des statues blanches du parc
De l’injustice des départs,
Que nous reste t’il, sinon les purs bijoux
Ne pas avoir à subir l’anéantissement des verbes du présent ,
Ce quotidien qui recompose sans cesse l’étreinte,
la relâche, et éparpille les braises au vent,
nous laissant juste un gout de cette cendre dans la bouche :
L’OUBLI
Ps : J’aime bien cette peinture représentant cette entremetteuse de lumière, à moins que ce soit une fileuse de fil d’araignée, ce qui revient finalement au même