Je vois surtout dans ce rapport de fallacieuses accusations, de fausses naïvetés ou beaucoup d’ignorance.
Je ne peux pas tout détricoter (et je ne prétend pas que tout soit transparent, non plus, je pense même que certains syndicats « monnayent » leur signature), mais je prends quelques exemples : 

"Le reste provient de sources très variées, difficiles à mettre au jour : « mises à disposition » de personnel et de locaux par des administrations et de grandes entreprises publiques et privées«  :

Explicable par l’application du code du travail (voire de conventions collectives plus favorables) pour les crédits d’heures et les locaux affectés aux élus du personnel (DP, CE, CHSCT)

 »subventions accordées sur les fonds de la formation« 
La plupart des syndicats ont créés des organismes de formation pour leurs militants mais aussi répondre aux besoins de formation prévu par le code du travail pour les élus du personnel .

 »Il s’étonne que « des cheminots négocient une convention collective de la boulangerie « 
De nombreux militants que l’on retrouve notamment dans les Unions Locales que j’évoquais plus tôt, et qui prennent en charges les demandes de tous les salariés de leur secteur géographique, quelle que soit la branche, sont des »détachés« sur des crédits d’heure alloués par accord de branche ou convention (effectivement propres aux grandes entreprises, pas forcément »publiques« ) : ils peuvent être amenés à apporter leur soutiens et leur expérience dans d’autres négociations...et je conçois que ça en fasse ch... certains !

 »Pour leurs seules activités sociales et culturelles, les syndicats d’EDF dépensent 186 millions d’euros par an, et ceux de la SNCF 93 millions« 
Les budgets sont proportionnels à la masse salariale (code du travail).

 »Il déplore que le comité des œuvres sociales d’EDF soit si riche..."

Tant d’argent redistribué aux plus bas salaires et aux familles (tiens, il n’en parle pas, de ça !), et qui échappe donc aux fonds de pension, quel gâchis !!