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Commentaire de

sur Le bilan (in)sécuritaire de Sarkozy


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(---.---.38.189) 1er mars 2007 11:18

La démagogie se nourrit du mensonge et de la tromperie. Il est tout à fait exact que l’action principale pour ne pas dire unique, de ce quinquennat qui s’achève a été la culpabilisation et la traque des honnètes citoyens, sans défense aux fins d’alimenter les caisses d’un état dont la voracité ne se retrouve que dans les pires républiques bananières.

Et à présent, par un tour de passe passe, on nous fait prendre des vessies pour des lanternes.

Notre pays souffre d’une crise d’autorité et de discipline encore excacerbée durant ces toutes dernières années.

Les trois présidents (et leurs partis) sans leadership qui se sont succèdés depuis plus de quarante ans n’ont pas eu le courage politique, l’abnégation de prendre les mesures necessaires pour endiguer les grands problèmes parfaitement identifiés qui rongent progressivement notre société : invasion migratoire, violence et délinquance, emploi et taxation du travail, chomage choisi ou subi, immensité des fraudes sociale et fiscale, déclin de éducation et du civisme, faiblesse des fonctions de maintien de l’ordre public : justice, police, prisons, montée de l’intégrisme religieux.

Dès lors le désordre s’est installé. Les capitaux et talents se délocalisent naturellement et logiquement tandis qu’ils sont remplacés par la misére du tiers monde. La compétitivité des entreprises qui demeurent sur le territoire national s’affaiblit et la fréquence des dépots de bilan s’accèlère.

La mondialisation n’est une chance que pour ceux qui ont le courage de se donner les moyens d’y faire face. Elle est destructrice pour les sociétés faibles et sans vraie direction.

Pour gouverner un pays, comme une entreprise, il faut de la clairvoyance et du courage. Les causes de la déconfiture d’airbus sont similaires à celles qui conduit la France à la faillite.

Aujourd’hui, alors que les racines du mal ont pu s’étendre et se renforcer dans tout le pays, il sera douloureux de les en extirper. Celà demandera d’autant plus de détermination de la part du gouvernement car celà ne se fera en aucun cas sans affrontements sérieux.

Les affrontements sociaux sont de toute manière inéluctables, quelque soit le scénario.

Si le prochain gouvernement se montre démagogique comme celà sera surement encore le cas, (au vu des promesses, mensonges flagrants, discours et opérations de charme dont nous sommes gratifiés )la situation s’aggravera encore considérablement et nous aurons un conflit social majeur dans les cinq prochaines annnées, avec avènement d’un pouvoir autoritaire qui devra prendre des mesures d’exception pour rétablir l’ordre public.

Si au contraire, la France élisait dès 2007 un président fort (hypothèse irréaliste) les affrontements se déclencheraient plus tôt, mais avec une moindre amplitude et des conséquences moins graves.

L’on ne traite pas de la même manière un cancer naissant qu’un cancer dont les métastases ont pu s’installer dans tout le corps.


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