Mais qu’est-ce que vous cherchez, titi ? Vous avez des états d’âme ? Des problèmes narcissiques ? Une générosité empêchée ?
Vous en devenez pénible à la fin. Pourtant vous n’êtes pas stupide.
« Pour le néolibéral, la liberté individuelle ne résulte nullement de la démocratie politique ou des droits garantis par l’État : être libre, c’est, au contraire, être libre de l’ingérence de l’État. Celui-ci doit se limiter à fixer le cadre permettant le libre jeu du marché. La propriété privée de tous les moyens de production, et donc la privatisation de tous ceux appartenant à l’État, est indispensable. Le marché répartira au mieux les ressources, l’investissement et le travail ; la charité et le volontariat privés doivent remplacer la quasi-totalité des programmes publics destinés aux groupes socialement défavorisés. L’individu redeviendra ainsi entièrement responsable de son sort. » (Susan Georges)
Ps. J’ai souligné en gras le passage qui vous concerne spécialement ici.
Et ceci : Invasion de la charité privée : « Transformer la politique publique en moralisme ploutocratique, et prononcer ainsi la dissolution définitive de l’État social, voilà peut-être la nouvelle – l’ultime – frontière libérale. » (Frédéric Lordon, LMD, 2006)
Ps. Qu’est-ce qu’on perd comme temps avec les gens comme vous qui se laissent séduire par les sirènes néolibérales alors qu’ils ne sont que des pékins ordinaires,, comme moi !