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Commentaire de jaja

sur Les travailleurs du tiers-monde esclaves de l'Oncle Sam


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jaja jaja 8 avril 2014 09:37

Effectivement Bleu il n’est pas au programme du NPA de sortir de l’UE par la voie légale comme le veut l’UPR par exemple ou comme semble le vouloir le FN... Ce simple repli nationaliste sous direction des capitalistes tricolores ne présente aucun intérêt pour les prolétaires. Il s’agit de rompre avec cette UE et ses règles libérales imposées sous peine de sanctions...Première mesure d’un gouvernement révolutionnaire exproprier les banques et se réapproprier donc le monopole du Crédit et de l’émission de monnaie...

L’idéal étant de créer à terme une Europe socialiste débarrassée de la propriété privée des moyens de production et d’échange. La première étape pour y parvenir est donc cette rupture, d’un ou de plusieurs pays, s’affranchissant en force des règles et des traités de l’UE capitaliste....

« Un gouvernement formé suite à une victoire sociale et politique dans un Etat membre devrait prendre des mesures d’amélioration immédiate des conditions de vie des couches populaires et engager des actions de réorientation de l’économie et de la société. Il ne négocierait pas ces mesures avec la Commission et les autres instances européennes mais en proposerait l’extension à l’ensemble de l’Europe. Pour ne pas être prisonnier du chantage de la finance, un tel gouvernement devrait également prendre immédiatement des dispositions unilatérales (contrôle des mouvements des capitaux, expropriation des banques). Mais il ne pourrait se contenter de cela  : sur le plan monétaire, il lui faudrait en terminer avec l’indépendance de sa Banque centrale (actuellement organiquement liée à la BCE) et commencer à émettre ses propres euros.

Des mesures concrètes importeraient certes plus que des proclamations. Ainsi, la proclamation immédiate d’une sortie de l’euro serait contre-productive avec en premier lieu un désordre accru pesant sur la vie quotidienne des classes populaires. Mais il ne faut pas se dissimuler que tout ce qui vient d’être décrit signifie une rupture de facto avec l’Union économique et monétaire. 

On ne peut pas trop finasser avec les marchés financiers  : même s’il proclame qu’il reste dans la zone euro pour la changer, tout Etat qui prendrait des mesures internes radicales de redistribution des revenus, de remise en cause de l’austérité, de contrôle du crédit, etc., verrait des sorties de capitaux  ; l’euro émis par le ou les pays en rupture se déprécierait, etc. Les choses peuvent aller très vite, plus rapidement qu’une éventuelle négociation avec l’UE ou, malheureusement qu’un processus d’extension de la rupture à d’autres pays-membres de l’UE…. Il faudra donc se donner les moyens de défendre le processus entamé sans se soucier des règles des traités européens.

En fonction des événements, il faudra que le ou les pays engagés dans un processus de transition vers un autre modèle de société soient prêts à une rupture ouverte et totale avec l’euro, sauf à trahir leurs proclamations initiales. Sous cet angle, il est intéressant de revenir sur l’expérience française d’union de la gauche de 1981-1983. Si l’histoire n’est jamais écrite, un refus a priori d’envisager un processus de rupture avec l’Union monétaire (et de s’y préparer) condamnerait vraisemblablement au même destin, par exemple, un gouvernement Syriza en Grèce.

 

La perspective d’une «  sortie  » de l’euro est donc une question qui ne peut être éludée, ce qui ne veut pas du tout dire qu’un programme pour une issue non capitaliste en Europe doive s’agencer autour d’elle. »

https://npa2009.org/content/face-lue-et-leuro-reellement-existants


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