Depuis la fin de la seconde guerre
mondiale et jusqu’en 1972, la Banque de France pouvait prêter à l’État sans
intérêt 10,5 milliards puis 10 autres milliards à taux très faible. La Banque
de France ne pouvait donc prêter qu’un total de 20.5 milliards de francs. La
garantie de l’état français étant son stock d’or. Au-delà de ces 20.5 milliards, l’État devait
emprunter sur le marché privé.
La loi de 1973 a changé ce principe
en permettant de créer de la monnaie par le crédit. Cependant, l’article 25 : «
le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte
de la Banque de France. » a obligé l’État à emprunter aux marchés financiers
privés.
Ce fameux marché privé aurait très bien
pu être le français qui, par la mise en place d’un livret d’épargne aurait pu
être le créancier privilégié de la France. Ce ne fut pas le cas et c’est bien
dommage.
Il ne faut pas croire que cette loi
de 1973 est l’origine du mal qui nous ronge.
Le mal est tout simplement notre addiction à la dette qui a fait que
depuis 1973 (moi je dirais 1980, car entre 73 et 80 l’endettement français
était très faible) nous avons payé 1600 milliards d’euro d’intérêt pour une
dette actuelle de plus de 2000 milliards d’euro.
Je ne suis pas un fan de VGE. Je faisais partie de ceux qui klaxonnaient dans les rues le 10 mai 1981.
Mais, pour rester objectif, il faut aussi dire que VGE est à l’origine de :
La majorité à 18 ans
L’IVG
L’instauration de la TVA
Et aussi la plus grande réforme
écologique jusqu’à aujourd’hui : la mise en place du conservatoire du
littoral.