J’ai apprécié à la fois l’article et les commentaires (typiquements français dirais-je), je suis en profession libérale mais ne suis pas un libéral, je paie l’URSSAF la RAM la CIPAV et des impôts. Et je me dis que déjà simplement à mon niveau il y aurait des réformes importantes à faire. Est-t’il logique qu’à l’heure ou les ordinateurs sont assez puissants pour calculer presque en direct toutes sortes d’équations on en soit encore à régler l’URSSAF sur les années précédentes alors qu’il serait possible de calculer les cotisations chaque trimestre au lieu d’attendre la fin de l’année pour vous taxer de l’année précédente l’année suivante ? Si vous avez le malheur de travailler 50% de moins l’année suivante vous vous retrouvez à devoir règler des sommes que vous avez du mal à gagner pour vous. Je suppose que quelques uns ont des avantages à cela mais pour moi cela sclérose toute dynamique de travail. Idem pour les impôts qui proposent une mensualisation totalement déconnectée de ma réalité économique. Ce pays doit garder son social mais devenir plus pragmatique du point de vue économique. Je suis un petit dans le monde de l’économie, je n’ai pas le BAC mais je me suis pris en main parceque je n’avais pas d’autre choix pour travailler et je dois avouer que cela me met hors de moi quand j’entends nos hommes politiques parler, de droite comme de gauche,( je laisse les extrèmes à leurs extremités extremistes), personne n’a les couilles pour proposer et donner des solutions, ici on rajoute des lois sur des lois quitte à ce qu’elles s’auto-annulent entre elles, on laisse son nom dans une postérité politique (la loi machinChose) et on a l’impression que c’est cela qui compte. Oui il faut que cela bouge, Il ne faut PAS détruire le modèle social, OUI « Les syndicats français doivent devenir des interlocuteurs responsables et les pouvoirs publics des acteurs imaginatifs », je ne veux pas du modèle us ou uk, la première réforme serait déjà d’avoir des hommes politiques responsables et non impliqués dans des affaires (il y en t’il ?). Mais chez les britanniques le moindre défaut d’un homme politique le mène vers la sortie. Prendre chez les uns ce qu’il y a de bon et laisser le reste. Réduire le train de vie de l’état serait déjà un premier pas.