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Commentaire de Erik Gruchet

sur L'homéostasie


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Erik Gruchet 10 avril 2014 10:59

Entre 2000 et 2009, le taux de prévalence du diabète en France n’a cessé d’augmenter. Il a même progressé plus vite que prévu. En 2009, on estime à plus de 3,5 millions le nombre de personnes atteintes, des chiffres attendus normalement pour 2016. Ils témoignent d’une véritable croissance de l’épidémie. En ligne de mire, comme causes principales du diabète : surpoids, obésité, mauvaise alimentation, sédentarité et faible activité physique.

Les taux de prévalence les plus élevés en France sont toujours en outre-mer. Chez moi sur l’île de la Réunion il est de  8,8% .Fait marquant, à l’inverse de la métropole, les femmes sont plus touchées par le diabète entre outre-mer que les hommes. Ici lles canons de beauté restent des femmes aux très fortes poitrines et aux très fortes hanches. L’alimentation est passée en 40 ans d’une alimentation riz, fruits, légumes sec, verdure et viande une ou deux fois par semaine à une alimentation carnée cuite en sauce grasse 3 fois par jours de même qu’une consommation effrénée de soda riche en sucre raffiné.

Cette disparité géographique n’est pas sans traduire des différences sociales. Plus on est pauvre, plus on est touché par le diabète. Sur un périmètre limité, les chiffres sont sans appel : en Seine-Saint Denis, le taux de prévalence en 2009 est de 5.8%, alors qu’à Paris, il est de 3,2%. L’étude de l’INVS préconise une maîtrise de l’offre alimentaire, le maintien d’un niveau d’activité physique raisonnable et des politiques ciblées, notamment pour les plus de 60 ans et dans les zones géographiques les plus touchées. « Les solutions à cette épidémie passent par une stabilisation du surpoids et de l’obésité », conclut-elle.

 Sources : Institut de Veille Sanitaire, Bulletin épidémiologique hebdomadaire (9 novembre 2010/n°42-43)


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