L’homéostasie
L’homéostasie désigne la capacité de tout système vivant quel qu’il soit à conserver son milieu intérieur en équilibre et à y revenir naturellement en cas de perturbation. C’est le processus biologique qui définit le vivant. Cela implique que lorsque cessent les causes qui perturbent l’équilibre du milieu intérieur, alors naturellement la régénération se met en route. On peut tous le constater lors d’une coupure accidentelle par exemple, sitôt l’accident terminé la réparation commence.
Une fois la ou les causes pathogènes identifiées et volontairement rejetées, à travers la magie de cette première loi naturelle de l’homéostasie, tout système vivant laissé à lui-même revient spontanément à l’état d’équilibre à travers un certain nombre de processus régulateurs. C’est là un formidable enseignement qui, quelque soit le passé, le vécu, les traumatismes, laisse à tous la part belle au processus de régénération.
Notre corps humain est composé d’environs 1000 milliards de cellules, chacune douée d’homéostasie. Toutes ces cellules baignent véritablement dans un liquide interstitiel qui est le vecteur et le support des quatre fonctions vitales à savoir respirer, se nourrir, se reposer et éliminer. En dehors de la spécificité propre à chaque cellule du corps, elle même liée à sa participation à tel ou tel organe, glande, muscles, cerveau… en dehors de cette spécificité fonctionnelle donc, les cellules ont en commun cette mer intérieure dont la qualité, la pureté, les informations véhiculées sont déterminantes pour la santé cellulaire. Nul ne peut vivre sainement dans un environnement empoisonné !
Ce liquide interstitiel est principalement constitué d’eau, mais contient aussi des nutriments, des déchets issus des différentes réactions de l’organisme et des protéines. Sa composition est déterminante pour les activités vitales des cellules. Ce liquide est en permanence filtré par nos émonctoires, à savoir le foie, les reins, les poumons, la peau, les intestins. Ils assurent la fonction vitale d’élimination des déchets. Plus l’alimentation sera toxique et/ou plus l’air sera vicié plus grande sera la fatigue des émonctoires. Leur saturation toxique quotidienne provoquera inéluctablement la maladie. Une fois les possibilités d’élimination des émonctoires épuisés, le liquide interstitiel reste corrompu et les cellules qui sont la force créatrice et régénératrice de nos corps réagissent en déclenchant un processus d’inflammation. Si rien n’est fait pour changer cette intoxication chronique le processus d’inflammation évolue en processus de dégénérescence à savoir les cancers et les maladies dites « auto-immunes ».
La médecine actuelle qui ne s’occupe que du traitement des symptômes va avoir un effet pervers sur le déclenchement des maladies. Une fois le liquide interstitiel empoisonné et la phase inflammatoire amorcée (fièvres, douleurs articulaires…) les traitements contemporains à base d’anti-inflammatoires ou d’antibiotiques ne visent qu’à masquer cette réaction salutaire. Le système immunitaire est contraint par force au silence. Les cellules refoulent leurs toxines en elles ou tentent pour rétablir l’équilibre de les encapsuler dans des amas graisseux étanches. La phase de dégénérescence commence alors dans un environnement de plus en plus acide pour aboutir à la folie cellulaire qu’est le cancer et aux autres formes de dégénérescence.
La pureté du liquide interstitiel et sa neutralité sont les conditions nécessaires et suffisantes au maintient des processus homéostatiques, à une bonne santé cellulaire et donc à celle de tout l’organisme. Pour lutter contre l’acidose qui caractérise le milieu interstitiel de la quasi-totalité des humains de nos jours, l’alimentation doit comporter un maximum de fruits frais et de jus de fruits frais et de jus de légumes crus. Toutes les feuilles verte crues (salades variées, pousse d’épinards…) sont également de remarquables adjuvants à la stimulation de l’élimination des déchets et contribuent avec leur richesse en minéraux à réduire l’acidose dégénérative. Les êtres humains ont un tube digestif très proche de celui des grands singes avec des intestins très longs et des petits reins. Ils sont en cela très différents des carnivores aux intestins courts et aux reins puissants pour filtrer l’acide urique que produit la digestion de produits animaux. Le fait que les gorilles fassent 200 kilos de muscles en ne mangeant que des fruits, des pousse d’herbes et quelques noix devrait nous interroger sur la soit disant nécessité vitale que prêche l’académie de consommer des protéines animales pour notre « survie » !
La cuisson des aliments et leur ingestion provoque dans l’organisme qui les reçoit un processus appelé leucocytose digestive. L’altération de la structure des aliments par les hautes températures de cuisson les dénature au point que le système immunitaire les perçoit comme des toxines. Cet empoisonnement quotidien appel un afflux massif de leucocytes. Ce n’est pas une réaction naturelle envers des aliments sensés nous nourrir. L’énergie requise pour digérer au quotidien ces aliments dénaturés épuise l’organisme. La sieste s’impose après de tel repas ou alors la consommation d’excitant (café, thé, cigarette…) pour tenter artificiellement de compenser la fatigue qui s’en suit.
La santé, la légèreté et la joie découle naturellement d’un équilibre intérieur sain et nul ne devrait se priver sur terre de cette promesse d’accomplissement de soi.
Je vous recommande deux précieuses vidéo à découvrir sur le net :
Intégrale conférence « alerte à la santé »28 février 2014 et Irène Grosjean ou la vie en abondance
Erik Gruchet, Saint Pierre le dimanche 6 avril 2014
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