Merci pour cet enrichissant
dialogue où l’ont perçoit le niveau intellectuellement élevé
des participants ainsi que leur pratique démocratique de l’échange
d’opinion qui hélas, est de plus en plus rare à notre époque.
Permettez moi de m’immiscer dans cette joute verbale en ayant un
avis partagé sur les sujets débattus. Premièrement le sujet de la
fin de vie : Vivant avec m’a compagne qui a pratiqué
bénévolement l’accompagnement en fin de vie durant une quinzaine
d’années et bénéficiant grandement de son retour d’expérience
et d’humanité, j’adhère à la position de Pierre pour la raison
toute simple c’est que, chaque individu est responsable de sa
propre vie et n’a aucun droit à disposer de celle d’autrui donc,
je dispose des droits a décider de mon départ sans avoir à rendre
de compte à une quelconque philosophie, religion ou politique
sociétale. Deuxièmement concernant le bien et le mal je crois que
les définitions de Pierre comme Mathias, bien qu’incomplète car
le sujet est fluctuant et sans limite, sont autant valable l’une
que l’autre pour ma part, la meilleure manière de surfer entre les
deux se résume en une formule : « Agis avec les
autres comme tu aimerais qu’ils agissent avec toi ». Pour
finir sur Dieu, il nous est scientifiquement impossible de prouver
son existence comme sa non existence. Etant deïste je rattache ce
concept à la nature et au ressenti intérieur. Nous vivons dans un
univers à quatre dimensions connues et appréhendables, il est
intéressant mais complexe d’essayer de comprendre comment une
telle finesse d’organisation entre ondes, vibrations et cellules
s’organise afin de répandre la vie dans cette immense chaos que
semble être la nature. Nos sens appréhendent la matière physique
dans la limite de notre univers à quatre dimensions alors comment
analyser et prouver scientifiquement ce qui relève de la
psychophysique et fait sans doute appel à d’autres dimensions qui
sont actuellement hors de notre compréhension. La physique quantique
comme la théorie des cordes ou celle des boucles répondront
peut-être en partie à nos questions mais les réponses risquent de
stagner au niveau de la supputation car, nous évoluons et sommes
formatés dans un univers à quatre dimensions. Je pense que la seule
facon logique d’approcher la vérité sur un sujet serait de se
situer hors du temps et de l’espace du sujet à analyser et ainsi,
éviter toutes les perturbations lié à son environnement direct.
Cordialement.