Il est douteux que vous soyez mère/grande soeur, que vous ayez la moindre expérience avec la garde d’enfants, plus particulièrement en bas âge et difficiles. On ne discute pas l’autorité parentale. L’autorité du père, du moins dans les couples où il y en a ce qui n’est pas forcément le cas chez tout le monde d’où les ravages familiaux et le phénomène de l’enfant-roi, est tout simplement un repère fondamental dans la construction identitaire de l’enfant. Il n’y a qu’à observer ces couples à problèmes où de jeunes guimauves, pauvres excuses de père, s’aplatissent piteusement devant femme et enfants au moindre signe d’alerte.
Des exemples comme celui-là on en trouve par paquet de 20, et des psychologues de comptoir qui s’invitent dans les affaires de ces couples désoeuvrés qui ne se rendent même pas compte qu’ils n’ont tout simplement pas acquis les fondamentaux nécessaires à la vie de famille. J’ai l’exemple d’une famille chrétienne américaine où les enfants marchaient au pas jusqu’à leur majorité : tous ont fait carrière à l’international alors que leurs parents n’étaient que de simples pasteurs/enseignants.
Vous devriez comprendre que la fessée mieux vaut la recevoir quand on est jeune que de finir en cabane quand on est adulte sinon pis parce que môman/pôpa gateau n’ont jamais été capables de poser des limites physiques à leur charmant bambin, préférant passer leur temps à débattre au lieu de remettre chacun à sa place. Question d’ordre, des fessées on en reçoit toute sa vie, mieux vaut donc la recevoir par ses parents que par un Etat orwellien qui cherche toujours à mettre son nez crochu dans les culottes et les foyers de ses administré(e)s.
Quant aux abus il y en a mais ils sont marginaux alors focaliser un combat là dessus, ok, mais venir dire aux parents capables d’autorité comment élever leurs enfants, non.