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Commentaire de suumcuique

sur L'ennemi public russe


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suumcuique suumcuique 16 avril 2014 19:46

« Les analyses les plus impitoyables, sinon les plus convaincantes, du caractère national russe ont été faites par les Russes eux-mêmes, qui sont enclins à l’introspection morbide et aussi à l’exagération et donnent souvent dans l’auto-abaissement. C’est ainsi que Pierre le Grand déclara : « On peut traiter les autres peuples européens comme des êtres humains, mais le mien est du bétail ». Tchaadaïev qui fut à la tête du mouvement révolutionnaire sous le règne de Nicholas Ier et encouragea ses concitoyens à se tourner vers l’Europe de l’Ouest décrivit la Russie comme un membre superflu du corps de l’humanité. Il ne sera donc pas mauvais de citer un des rares psychologues russes qui ne tombe pas dans l’auto-flagellation et l’exagération et peint ses concitoyens sous des couleurs qui produisent un certain effet. « L’homme russe, écrit M. Nikitenko, ne connaît ni la loi, ni la justice. Sa moralité est le résultat de sa bonne humeur, qui, n’étant ni formée ni renforcée par des principes conscients, le pousse parfois à agir mais est fréquemment submergée par d’autres instincts plus primitifs. Un Russe peut devenir fatigant à force de voler, de boire et de tricher mais, malgré tout, il y a quelque chose en lui qui vous captive et vous attire [...] Il me semble que ce quelque chose d’indéfinissable est le courant psychique inhérent à certains représentants du peuple russe, la force spirituelle latente qui, comme diraient les mystiques, transforme les humeurs changeantes en souvenirs fugitifs d’un état prénatal ou en pressentiments fugitifs d’un avenir merveilleux. Car le type supérieur russe, qu’il soit instruit ou illettré, est attiré, au moins spéculativement, par les idéaux élevés et est aussi capable d’y aspirer pendant un certain temps avec un mépris superbe des conséquences, sans se soucier de la route qu’il suit mais sans méthode et sans persévérance. Il en résulte souvent des situations aussi tragi-comiques que celle dans laquelle se trouva le génie qui, le regard fixé sur les étoiles, trébucha et tomba dans une tourbière. Les limites entre le monde du rêve et le monde de la réalité, les limites entre le vrai et le faux, la ligne de démarcation entre le sublime et le ridicule, s’estompent et disparaissent à mesure que le russe fanatique suit une citrouille d’Halloween dans le pays enchanté de la fantaisie ». (2) « Il n’y a pas lieu de s’attarder sur les incongruités absurdes et les folies auxquelles les vains efforts des visionnaires pour faire descendre les idéaux du millénium sur la terre et en habiller la réalité quotidienne les mènent. Il suffit de considérer les horreurs commises à Petrograd et à Odessa après la révolution maximaliste ou de se rappeler certains des autres spectacles révoltants qui ont suivi cette sinistre explosion. » (3)

L’homme russe tient toujours à la fois de l’enfant et de la bête imparfaitement apprivoisée. Mais, s’il manque de culture, il a une riche expérience et une attitude stoïque qui a été gravée dans des proverbes pittoresques dont le fond est la soumission au Destin et la pitié pour son prochain. Sa langue est riche, colorée et violente mais ses pensées manquent de suite et son raisonnement de logique ; il est velléitaire. « Ses actes démentent ses paroles, il est incapable de se donner les moyens de réaliser ses ambitions, son indifférence compense son manque de constance. Dans ses rapports avec ses semblables le Russe passe souvent par toute la gamme des comportements, de la douceur féminine à la férocité bestiale. Sa paresse, son apathie, son ignorance, sa malhonnêteté rappellent aux « auteurs allemands […] les Gauchos du Paraguay ». (4)

L’incapacité à saisir le rapport exact entre les mots et les choses « constitue une caractéristique russe qui ne se distingue guère de la faculté des peuples primitifs de créer des mythes, que les Anglo-Saxons qualifient de fausseté. » C’est incontestablement un trait des Slaves du Nord. Les masses russes font peu de cas des faits, refusent de reconnaître leur finalité et soutiennent que l’on peut les écarter sans risque, voire même les changer. Leur imagination est assez puissante pour les fondre et les ajuster à leurs velléités. Elles n’ont guère conscience du temps, de l’espace et de la causalité et même elles les ignorent souvent en pratique. » (5) Ainsi une génération entière de révolutionnaires professionnels passa son temps à brasser du vent. Bakounine se battit toute sa vie avec des phrases creuses pour une simple négation.

Il est bon de rappeler que le caractère du Grand Russe qui vient d’être décrit est celui d’un peuple qui est la résultante d’un mélange de races diverses et variées du point de vue physiologique comme du point de vue psychique et spirituel.  »

https://elementsdeducationraciale.wordpress.com/2012/08/30/les-racines-occultes-du-bolchevisme/


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