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Commentaire de Sarirose

sur La violence supposée de l'homme est-elle un stéréotype ?


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Sarirose 16 avril 2014 21:36

Le titre de votre article serait à MOURIR DE RIRE s’il n’y avait :

 - en France, 3 femmes assassinées chaque semaine par leur compagnon (d’ailleurs l’expression " je vais te marie-trintigner « vous ne connaissez pas ? Expression banalisée auprès des jeunes par un pseudo artiste et cautionnée par certains, au nom de la fallacieuse liberté d’expression ), environ 205 viols par jour dont la grande majorité sont des femmes ou des filles mineures ( voire planétoscope.com/Criminalité...), 1 femme sur 3 est victime de violences, sans parler des femmes proxénétisées dont profitent allègrement, grâce à l’argent, un bon nombre d’hommes-putassiers qui se croient » honnêtes « alors qu’ils participent à un servage violent et immonde... Ensuite arrivent les hommes violés par des hommes...et enfin par des femmes...Il faut reconnaître que cela fait quand même un énorme pourcentage de femmes sacrifiées à la violence d’un imposant pourcentage d’hommes...( sans parler des mutilations sexuelles des petites filles, des mariages forcés qui seront vécus comme des viols quotidiens... des violences verbales innombrables contre les femmes)...

 Le contraire n’est pas vérifié dans des proportions aussi hallucinantes : combien d’hommes violentés exactement par un compagnon ? ou une compagne ? et dans quelle mesure ? Une étude faite assez récemment inclut non seulement la violence non réitérée sur un conjoint mais en plus n’apporte pas d’élément sur le degré de violence déployée. A l’arrivée le nombre de violences perpétrées par les hommes sur autrui ( homme ou femme ) va augmenter et il restera quel pourcentage de femmes violentes au point d’envoyer leur compagnon régulièrement à l’hôpital ?

Il ne s’agit pas de nier que cela existe mais il faut relativiser et sans doute les études sont encore trop incomplètes pour se prononcer mais en tout cas cela n’enlève rien aux violences, nombreuses et avérées, infligées aux femmes dans l’ensemble et qui ne sont pas toujours prises en compte par les autorités compétentes ou jugées, condamnées comme il se doit.

Par ailleurs, votre article tendancieux sonne faux : 

« femmes immmmmmmmmmensément aidées « … qui vont avoir plus » ? que quoi ? Crise masculine de jalousie ou de lèse majesté ? Au demeurant, aidées ou pas, les femmes sont les premières à pâtir des maux et injustices sociales : « La pauvreté en France a un visage de femme ( France RFI-  www.rfi.fr/france/20130905-pauvrete-france-visage-femme-secours-pop...‎  » )

5 sept. 2013 - La pauvreté a encore progressé en France cette année. Et les femmes en sont les premières victimes ». Ca c’est du tristement réel !

Par ailleurs, obnubilé par le soi-disant » sexe appartenant au réel " ( encore faudrait-il préciser la teneur exacte de ce nouveau leitmotiv sibyllin ou relevant directement du masculinisme ambiant qui n’a pour but que de décrédibiliser les revendications fondées des femmes, encore traitées comme une minorité défavorisée, une sous-catégorie dans leur propre patrie ), vous semblez en oublier que la participation à la vie sociale repose dans sa majeure partie sur le symbolique, l’apprentissage et non pas sur l’inné qui dépend du hasard de la naissance.

  Quant au mariage, celui-ci a bien participé à l’asservissement des femmes qui "devaient obéissance et devoir conjugal pour le meilleur ET surtout pour le pire souvent, " à un mari imposé parfois selon les époques, parfois de mauvaise vie et qui en effet pouvait se permettre de la maltraiter sans avoir de compte à rendre officiellement à qui que ce soit, si ce n’est depuis peu par rapport à l’histoire de l’Humanité.. 


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