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Commentaire de njama

sur Rythmes scolaires : Ni mercredis… ni samedis !!!


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njama njama 17 avril 2014 20:14

très d’accord bakerstreet
l’article manque d’arguments, et de maturité.
en creusant un peu ... sur son site (« non, à la semaine de 5 jours » lettre de sa petite fille de 9 ans écrite avec l’aide de son papa ici) la finalité de la réforme (qu’on aime ou pas , qu’on doute ou pas de ses objectifs « péri-éducatifs » ) est le quart de ses soucis ... et on devine dans l’article qu’il ne perçoit pas et même rien peut-être des contraintes que ce « Décret Peillon » (même pas une loi, mais un Décret a force de loi) impose aux mairies françaises, car les écoles (enseignants, directeurs) ne sont pas même pas concernées.

Alors oui, Madame Amiable la maire de Bagneux a tout à fait raison de souligner toutes ces difficultés bien réelles pour elle et ses administrés qui se ramassent la réforme en plein dans la tronche ...
> Coût des activités
> Absence de personnel qualifié
> Absence de locaux adaptés aux activités
> Multiplicité des intervenants (perte de l’adulte référant)
> Terme de « périscolaire » bafoué, usurpé (activités intégrées à l’école et imposées)
> Temps de présence à l’école aggravé et non pas allégé pour beaucoup d’enfants

la semaine de 4,5 jours a été rétablie seulement parce que les activités péri-scolaires ne pouvaient pas s’ajouter aux horaires avec les 4 jours ce qui aurait fait des journées trop longues ... et Madame Amiable n’y est pour rien, qu’elle soit communiste ou non !

Quelle portée cette réforme ?
Cela coûtera 445.000 € à la mairie de Charleville-Mézières (49.433 hab.) qui table sur une participation de 60 % ces activités étant pas obligatoires. Madame Amiable a de quoi s’inquiéter ! Pour Bagneux (38.000 bhab.) cela représenterait 342.000 € .L’@uteur s’en soucie-t-il ?
http://www.lunion.presse.fr/region/reforme-des-rythmes-scolaires-445-000-euros-par-an-ia0b0n268434

En période de disette budgétaire, rapporter à l’échelle nationale (abstraction faite du privé voir ci-dessous) on peut s’interroger sur l’opportunité et l’intérêt d’une telle réforme extrêmement coûteuse ?

Les écoles (privées) sous contrat d’association avec l’État ne sont pas obligées de l’appliquer ... logique, comme les mairies participent « à la scolarité » des enfants, mais que ces activités sont « péri-scolaires » ... et les mairies se chargeraient-elles d’organiser recrutements, gestion de personnel, horaires, coûts ... comme pour les écoles publiques ?

La scolarité dans le privé (majoritairement à plus de 95 % des écoles sont sous contrat avec l’État, donc suivant exactement les programmes de l’académie) représente 20 % des enfants en France ...


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