Jonas, la mondialisation est un fait, non plus une hypothèse depuis la fin de la seconde guerre mondiale pour le moins. Alors, on ne peut être que d’accord avec cet extrait, fruit d’une analyse froide, trop froide, ce qui explique en partie l’échec du communisme.
En effet, en s’aliénant la religion, le communisme de Marx et Engels, s’est aliéné une partie de ce peuple pour qui il avait fait son manifeste. Alors même que le message christique est fondé sur le partage. Mais c’est un autre sujet !
Reste que la mondialisation n’est pas la suppression des nations ni des peuples, mais simplement la dernière « couche sédimentaire » de la construction de la civilisation humaine.
Mais je me répète, le système économique actuel ne peut survivre à l’intégration de la dimension planétaire de la civilisation humaine. Soit l’esprit bourgeois, qui est le même que l’esprit nobiliaire, accepte la fin de leur suprématie et la mondialisation passera, soit ils s’y refusent et alors il y a risque d’effondrement quasi total, avec retour à un moyen âge civilisationnel.
Car il ne s’agit pas de détruire cet esprit bourgeois, mais de le faire descendre d’un niveau d’énergie, car la mondialisation est un niveau d’énergie supérieur que la bourgeoisie ne peut pas, de par sa nature même, assumer et supporter. Tout comme d’une certaine manière le système monarchique ne pouvait pas résister à la bourgeoisie, tout simplement car ils évoluent dans une pensée éthique inverse l’une à l’autre.
Pour comprendre, mais là aussi il me faudrait le développer à travers un article, il suffit de regarder la polarité suivante.
Le système monarchique à construit sa légitimité sur le principe de la domination du devoir sur le droit. Autrement dit, le devoir donne pouvoir sur le droit. Ici, car le devoir est détenu par celui qui à la charge de défendre le peuple.
La bourgeoisie elle, à inversé le rapport. Chez elle, c’est le droit qui domine et donne pouvoir sur le devoir. Autrement dit, le devoir doit être au service du droit, incarné par la démocratie, pour qui ce n’est pas l’usage de la force qui donne la légitimité, mais celle du nombre.
Toutefois, les deux sont d’accord sur un point essentiel et qui fait que le système économique est le même pour l’un comme pour l’autre, c’est la propriété avec le principe de la transmission héréditaire de cette propriété.
A partir de là, les solutions commencent à devenir évidentes. Mais il manques certains éléments fondamentaux pour bien définir un nouveau paradigme social économique.
Notamment au niveau de la monnaie, qui si celle ci fut bien analysé par Marx, celui ci n’est pas allé au bout de son raisonnement, grévant en partie son travail. Mais pouvait il le voir de son temps ?
Donc, bien évidemment que la culture est universelle, mais elle est aussi locale, une infinité de localité d’où émerge l’universalité. Si un arbre commence par puiser ses nutriment dans la couche la plus superficielle (mondialité), elle va, en grandissant, aller puiser toujours plus profond dans la terre. Pour un être humain c’est la même chose, en granidssant, l’enfant découvre ce qui fait son être et quelle culture le nourrit le plus. En matière de culture, la richesse vient de la diversité, non de l’uniformité. Et qui détruit la diversité ? Certainement pas la mondialisation, mais le système de prédation de la culture et de l’environnement du capitalisme. Cette prédation repose sur le nationalisme et l’internationalisme, la mondialisation ne peut que la stopper. En effet, on ne peut prétendre faire un monde de paix militaire par la guerre économique, car les deux sont historiquement liés. En d’autres termes, la paix militaire ne peut se faire et surtout durer qu’en faisant la paix économique, soit par la coopération, fondé sur le partage des richesses naturelles et du travail ! Car ne me demandez pas d’aller travailler pour permettre à mon voisin de ne pas travailler. Seulement au lieu de penser à toujours travailler plus, commencer à penser la croissance économique comme le rapport entre productivité et réduction du temps de travail pour tous...