Je ne suis pas très qualifié pour analyser les évangiles,
mais j’estime que la qualité artistique de ces œuvres est largement
sous-estimée. Goscinny & Uderzo n’auraient pas fait mieux.
Par exemple, Pourquoi a-ton choisi de faire naître Jésus à Bethleem et le faire élever
à Nazareth ?
Pour un arabophone comme votre serviteur, Bethleem signifie
la maison de chair et Nazareth serait, « la supportrice ». Bref, les
auteurs semblent clairement avouer que ce Jésus et né "dans une maison de
chair" et élevé par ses supporters.
Faut pas s’étonner qu’après,
archéologiquement parlant, on ait eu du mal à trouver les deux patelins,
Bethleem et Nazareth.
Le traitre s’appelle Juda, comme par hasard du nom de la
judée, l’une des rares tribus d’Israël qu’on a pas paumé. Je me demandé
d’ailleurs si les auteurs n’ont pas choisi le prénom de Joseph comme père
adoptif en référence à Joseph, le seul fils potable, avec son frère, de Jacob alias Israël.
Encore. L’évangile de Luc (l’apôtre à Paulo) confirme le
coran comme quoi Jean est un prénom que l’on ne connaissait pas avant (dans la
famille sic !) Et voilà que l’on retrouve Jean carrément en apôtre préféré de Jésus
avec un évangile tout à lui.
Autre exemple, dans Jean, 4,12, on trouve une samaritaine
qui demande à Jésus : "“Par hasard serais-tu plus grand que Jacob
notre père ? »". Evidemment, pour commencer à comprendre la vanne, au delà de
l’histoire elle même et de la
comparaison Messie versus Israël, il faut savoir que Samiri, en arabe, (très
proche cousin de « l’hébreu » et de l’araméen), signifie
celui qui veille dans les ténèbres ce la nuit. Nous avons « un samaritain », "de
la même ville« que la demoiselle de Jésus dans le coran et qui aurait
»incité les hébreux à fabriquer le veau en or« . la Samarie, n’est pas terrible archéologiquement.
Les Evangiles, c’est Génial.
On peut pas dire qu’ »Ils" n’ont pas prévenu qu’il y avait de la parabole.