Le Messie est-il le fils d’Allah ?
Cet article est satirique. Enfin, je crois. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il est ignoblement hérétique et blasphématoire pour tous les monothéismes. Cela ne va pas pour autant plaire automatiquement aux athées.
Le mieux est que vous le consideriez comme de la fiction religieuse. De la fable.
IL, dans sa bonté et sa miséricorde a finalement décidé d'envoyer un prophète aux voxiens en la personne de votre humble serviteur afin de les éclairer sur toutes ces histoires de Messie, d'Israël et de tout le bazar imamo-rabbinico-clérical qui va avec.
Cher(e)s brebis égarées, fini le temps des exégètes sur Agora. Place aux prophètes.
Des Mages au chevet du petit Jésus.
A ce qu'il paraît, ce serait un fait établi que le coran reconnaitrait le crucifié de Palestine comme étant le Messie. Tous les cheikhs, les imams et islamologues, y compris les islamologues athées, sont d'accord.
Pourtant, le coran (4-157) raconte que le Messie n'a été ni crucifié ni tué et que c'était de la mise en scène. Allah, avant d'élever le Messie dans la tranquillité et la sérénité (3-55), a déjoué tous les complots (3-54) contre lui et avait promis de le protéger contre les fils d'Israel (5-110). Le Messie est mort après l'âge où l'on a des cheveux blancs (3-46), après qu'Allah en ait fait un exemple pour les fils d'Israël (43-59). D'ailleurs, le verset 4-159 affirme même que tous les "gens du livre" l'ont reconnu avant sa mort.
Encore plus clair. Le coran, verset (19-28) affirme que Meriem (Marie), Mère de Issa (nom coranique du Messie), est la sœur de Aaron. Anticipant sur toutes les "exégèses" à venir et toutes les perversions de sens que les hadiths et la prêtrise de "l'islam" pouvait faire subir aux mots frère, sœur, père, mère, Allah a veillé à bien préciser que Aaron est le frère Moise (7-142), que c'est au sens du fils de la même mère (20-94), que Meriem est la fille de Imran (66-12), au sens de celle qui sort du ventre de la femme de Imran (3-35 à 3-36). Malgré tout cela, les poilus de la face persistent à donner un sens allégorique à tous ces liens "familiaux".
Comme par hasard, c'est pile poil la famille biblique de Moise, avec papa Imran, frérot Aaron et soeurelle Meriem. Une famille toute particulière avec que des prophètes de partout. Une famille particulièrement bénie, dixit le coran (3-33).
Du coup, du moment que l'on sait que le Messie a pour tonton Moise, c'est un jeu d'enfant de le retrouver en fouinant un chouia dans l'ancien testament. Le coran en parle tellement que ça vaut le coup d'y jeter un coup d'oeil.
Devinez un peu qui on trouve comme grand prophète sur les genoux de Moise, avec tout un livre entier dédié dans l'ancien testament, en presque fiston, successeur désigné conjointement par Allah et tonton lui-même , libérateur des hébreux de l'exil, livreur de terre promise, et toute le tralala relatif au job d'un bon Messie qui se respecte ?
Je vous le donne en plein mille :
C'est YESHUA BIN NUN, Alias Josué.
Tout bon linguiste hébraico machin chose vous dira que Yeshua et Jésus c'est du pareil au même, que BIN est un peu le féminin de BEN et que NUN est un peu la racine de nana et nonne et pointe vers MAMAN dans pratiquement toutes les langues (les plus courageux chercheront BIN, BEN et NUN ici et pourront avoir le plaisir de répondre au vieux problème d'exégèse juive que voici). Bien sur Christ, Messie et Messiah c'est aussi du pareil au même.
Le nom de Yeshua Bin NUN, surtout pour un anglophone, sur un plan messianique, est un Las Vegas patronymique qui scintilles de partout :
"Jésus du contenant de sa maman tout pieuse" qu'il s'appelle. Rigolo, non ?
C'est vachement important le nom, qu'il a dit Pierrot (actes des apôtres).
Comme dirait la bible, Psaumes 119:105 :
NUN. Thy word is a lamp unto my feet, and a light unto my path.
OK, OK. C'est pas très propre cette histoire du projecteur Nunique dans les ténèbres. Mais NUN, d'après les imams mêmes du judaïsme, est tout lié de partout au Messiah mais signifierait poisson. Evidemment, Monsieur NUN, père supposé de Yeshua, a une biographie particulièrement succincte. Et voila que l'on retrouve le poisson comme symbole du christianisme avant que l'on ne mettre la croix dessus. C'est chiqué ça aussi ?
Poisson (Ichtus) serait carrément un Acrostiche du nom de Yeshua le Messie.
Pour les puristes en paraboles, le disciple de Moise (les futés savent de qui il s'agit), dans le coran, aurait "oublié" un poisson qui serait miraculeusement retourné dans l'océan (18-63) juste avant qu'Allah ne compares ses paroles à un océan (18-109) et juste après des histoires bizarres sur des futurs qu'on peut pas comprendre et le périple d'un certain Zul Qarnein.
Les exégètes chrétiens ont bien sûr fait le lien Jésus et le fils de la Nun. Mais les pêcheurs d'hommes ont visiblement raté un gros poisson. Ceci dit, au moins, le jour du poisson est resté le vendredi , jour de la déesse mère par excellence.
Evidemment, Meriem (ou Marie), la prophétesse sœur de Moise dans la Bible, n'est pas mentionnée comme mère du petit Yeshua. Son dossier a été plus ou moins sali par les Imams juifs qui ont "gardé" la Torah. Une lépreuse pour rébellion qu'ils en ont fait. Tout comme d'ailleurs le dossier du petit Yeshua qui aurait décimé même des bébés et des animaux pour mécréance. Inutile de parler de l'autre héros qu'on a affublé d'un nom de chien, fils supposé d'un inconnu, même pas fils d'Israël, le dénommé Caleb Ben Yephunneh, binôme du petit Yeshua et pré-incarnation de Yahia alias Jean le Baptiste. D'ailleurs, le coran renvoie Jeannot loin aussi en arrière dans le temps, puisqu'il précise qu'il est le premier du nom (19-7) alors que des Yohanans, il y en a eu un paquet avant le décapité de Salomé.
Nous laisserons de côté, par pudeur, toute l'exégèse athéo-chrétienne "officielle" qui nous explique que YESHUA BIN NUN est la pré-incarnation de petit Jésus. A ce stade d'inversion des réalités, il n'est plus possible de faire grand chose.
Si l'on ose regarder l'histoire du bon côté, on verrait que la pré-incarnation de Jésus a servi de modèle à plein d'autres pré-incarnations de Jésus. Comme Horus, Mithra et toute une smala de fils de Dieu. Même chez les grecs en trouve des réincarnations de la pré-incarnation. Ca fait d'ailleurs beaucoup rigoler les athées ces histoires de pré-incarnations de Jésus. Ca leur donne du grain à moudre dans leur mythologie concernant leur genèse de Dieu par l'homme. Bien sûr, juste après, comme tous les croyants, avec tout le sérieux des croyants, les athées nous demandent de croire en la sagesse de l'homme en insistant sur le fait qu'il la tient de l'australopithèque. Les voies de l'athée sont indiscutablement impénétrables.
Mais pour bien comprendre ces histoires de Messies, il nous faut momentanément oublier le fils de Dieu des évangiles et aller voir du côté du seul fils officiel de Dieu selon la Torah.
Dans Exode 4-22, il est écrit qu'Allah a dit à Moise :
Et tu diras à Pharaon : Ainsi a dit l'Éternel : Israël est mon fils, mon premier-né.
Le coran nous dit d'ailleurs que ceux qui étaient guidés (c'est à dire les yahoods, alias juifs) disaient qu'un certain Uzair étaient le fils d'Allah (9-30). Ca a fait beaucoup rigoler les "trouveurs d'erreurs dans le coran" qui brandissaient la bible en disant qu'on a pas d'Uzair fils d'Allah dans le coin. Sauf qu'Allah aime bien les surnoms et Uzair est une forme péjorative du verbe AZARA utilisé par le coran pour signifier le "soutien et support" de Dieu.
Mais bon, bizarrement pour un nom si important, notre "petit supporter" et premier né d'Allah s'appelait Jacob à la naissance selon l'ancien testament. Israël, nous dit la Torah, n'est qu'un surnom donné par on ne sait qui dans une lutte dans les ténèbres de la nuit. Alex, frère au sens voxien de la fraternité, nous a donné plus de détails sur comment Israël à remplacé Jacob après avoir baisé les anges, avec une finesse allégorique quelque peu limitée
Frère Alex nous a aussi gentiment expliqué comment Israël aurait piqué la prophétie à son rustre de frère jumeau et ainé Esau sans que cela n'ôte en rien à son caractère de premier né de Yehovah. Esau, que des linguistes arabes considèrent comme la vrai traduction de Issa (le véritable nom du Messie donc), serait l'ancêtre des rustres Edomites, ancêtres des occidentaux.
L'ancien testament est très clair. Israël est devenu prophète officiellement quand il trompa son père aveugle en faisant semblant d'être son frère. C'est que Isaac n'était pas au courant du contrat signé bien auparavant entre l'autre père (Yahveh) et sa propre femme et où il était dit que l'aîné sera assujetti au plus jeune. D'ailleurs, Isaac n'était même pas au courant qu'il allait être le père d'un dénommé Israël. On se demande vraiment à quoi ça sert d'être un prophète dans le secret des Dieux ?
Le papa du fils unique de Dieu (pas Dieu mais Isaac) a eu aussi la mission de virer un frère, nommé Ismaël nous dit-on, père supposé des futurs tout aussi rustres arabes. C'est le père du père du premier né de Dieu (comprendre Abraham) qui aurait procédé à l'expulsion de son propre fils en plein désert.
Bon. A ce stade, il est temps de remettre de l'ordre dans ce bazar et de faire un peu d'arabe.
El, en arabe, désigne un peuple, une famille. EL Imran dans le coran désigne la famille de Imran. idem pour El de pharaon, El Abraham, EL Moise, EL Lot, EL Aaron ...
Isra signifie voyage dans la nuit (17-1). c'est aussi une forme linguistique (Ifaal) qui désigne la mise œuvre du secret (sir), soit la vérité cachée.
Ismaa signifie Ecouter. Plus précisément, la forme linguistique signifie la mise en œuvre de l'écoute (encore la forme ifaal).
C'est la même forme linguistique que Islam, c'est à dire mise en œuvre du silm, c'est à dire mise en œuvre de la santé (de l'esprit). C'est probablement cet forme d'"islam" là que l'on trouve le moins chez les "musulmans" .
On récapitule donc pour les pas très forts en allégories :
Le papa du peuple qui voyage dans les ténèbres en baisant les anges est devenu le père du premier né de Dieu (donc dieu à la place de son père) en expulsant ses frères qui mettent en œuvre l'écoute de Dieu et en "inspirant" à ses fils de faire de même avec celui qui porte le nom du Messie.
Amusant ce remake de notre expulsion du paradis. Non ?
Ce bon vieux Satan (qui n'est qu'une entité allégorique qui symbolise la divinité toute foireuse qu'est ce super-archi-méga-blog collectif de la pensée des esprits déviants injectés dans de la chair d'australopithèque) ne semble pas avoir digéré son expulsion du paradis. Le coran nous a avertis que cette "œuvre collective" adore bidouiller les textes sacrés via les plus poilus de la face, élevés au rang d'honorables docteurs et gardiens de la loi.
On ne peut d'ailleurs qu'être admiratif devant l'érudition du scribe qui à force d'entendre les prophètes s'adresser à son peuple avec l'expression fils des ténèbres, a estimé que "papy ténèbres" n'avait pas le rang qui le revenait dans la prophétie. Et voilà que papy ténèbres se retrouve premier ET unique fils de Dieu, avec des royaumes en héritage et des privilèges à gogo sur les goyims (il est important de noter à ce stade que les "gardiens de la loi" chrétienne et musulmane ont fait exactement les mêmes raisonnements aussi bien spirituels que pécuniaires.).
Du coup, à ceux qui aimeraient poser la question de savoir si la Torah (pentateuque) est authentique, la réponse du prophète voxien est on ne peut plus claire : Peut être bien que oui, peut être bien que non. Il faut savoir qu'en arabe, Tawr, dont dérive torah (tawrat) est un type très particulier de messager d'Allah. C'est un messager agréé aussi bien par l'expéditeur que le destinataire. Du coup, la tawrat est quelque chose de forcément très "négocié". Par exemple, dans le verset 3-93, Allah nous explique que toutes les nourritures étaient autorisées avant la Torah et qu'Allah n'a mis comme interdictions que ce que Israël s'était interdit lui-même. La Torah, c'est en quelque sorte la révélation de Yahveh soumise aux normes casher, à la "garde" des anciens et peut être aussi aux règles du téléphone arabe (c'est un jeu international particulièrement éducatif conçu pour faire beaucoup rigoler de soi vers la fin).
Mais bien sûr, parallèlement au Tawr Moise, Allah a veillé a lancer immédiatement dans la foulée un nouveau message moins respectueux des normes et l'a confié au petit neveu du Tawr. L'acceuil ayant été froid côté fils d'Israel (5-78), Yahveh envoya son Messie livrer son message dans d'autres contrées avec d'autres peuples élus. Un truc à vous faire évidemment immédiatement déchoir du titre de Messie par le seul peuple élu officiel.
- Zoroastre
Dans l'une de ces autres contrées, Elohim prit le nom d'Ahura Mazda et le Messie celui de Zoroastre ou Zarathustra, qui signifierait le type qui débarque sur un chameau doré chez les types qui font du cheval (farsi ou pharsi=chevalier=perse en arabe).
C'est donc très probablement une histoire de chameaux (ustra en persan) et de chevaux (aspa en Persan). En arabe, chevaucheur de cheval se dit Pharis. On pourrait donc qualifier de pharisiens les 3 rois mages qui se sont penchés sur le berceau de Jésus avec tout plein de cadeaux. Platon, amateur de sagesse "Perse", dans Alcibiade 122a, nous dit que "la science des Mages est la science de Zoroastre, fils d'Ahura mazda". Il semble clairement, à la lecture comparée des évangiles, du coran, et des autres textes sacrées livrés aux autres adeptes des autres pré-incarnations de Jésus, qu'il y ait eu ce que les adeptes du prophète Darwin appelleraient une origine commune évidente. C'est ainsi que bouddha et autres divinités hindous auraient eux aussi effrontément pré-plagié Jésus, jusque dans ses paraboles.
Le Messie, le vrai de vrai, est le plus grand prophète de tous les temps, celui qui n'a jamais pêché et qui a eu la sagesse dès l'enfance. Allah, qui aime bien les surnoms (ça fait partir les idolâtres en vrille et fait multiplier les prophètes et les biographies) nous parle d'un certain Zul Qarnein. Pendant que les "docteurs de la loi et gardiens de la foi" de l'islam sont à la recherche d'un type à deux cornes, nous remarquerons que Qarn signifie aussi peuple , partout dans le coran, et que Zul Qarnein signifie donc celui aux deux peuples.
Un grand double-prophète donc que ce candidat au titre Zoroastro-Juif de fils de l'homme.
D'après le coran, Zul-Qarnein était si grand prophète qu'il avait pouvoir en tout et était du genre à papoter en direct avec Allah (18-63) durant ces nombreux voyages (Turquie, Asie etc. vous trierez comme d'habitude le vrai du faux ici ou ici) . C'est lui qui nous auraient mis de côté les khazars en Géorgie pour "usage ultérieur" en les séparant des Gogs (littéralement les enfileurs de fausses perles) et les Magogs (nos amis les ex païens, ou contre enfileurs de fausse perles) et qui allaient fracasser leurs croyances les unes contre les autres (21-96). D'après le coran, les "futurs Khazars" qui avaient demandé l'aide de Zul Qarnein, étaient, à l'époque, un peuple qui voulait rester tranquilles dans leur Khazarie natale à l'écart des chamailleries des Gogs et Magogs de l'autre côté des montagnes (18-94).
Qu'est ce qu'il a voyagé le Messie ! L'internationale de la prêtrise monothéiste donnent unanimement 40 années sabbatiques (c'était pas 40 ans) au fils du "poisson" et à son fidèle binôme le "chien" pour faire le tour du monde pendant que les adorateurs du veau d'or (qui n'était ni en or ni en forme de veau) erraient dans le désert (qui n'était pas un désert).
Même Tabari (l'un des nombreux mages Perses pas toujours très bien intentionnés qui se sont penchés sur le berceau de Muhammad) rapporte une histoire ancestrale d'un Zarathustra qui débarque de Palestine (c'était pas de là bas non plus) avec un collègue prophète "hébreu". On trouve d'ailleurs une terminaison en chameau dans le nom de Frashaoshtra, compagnon de Zarathustra selon l'évangile que Zoroastre a donné au Perses.
Il est d'ailleurs bon de rappeler aux musulmans qui se font expliquer le coran par les imams de Satan qu'il n'y a qu'un seul évangile dans le coran et pas quatre ou plus et qu'il était entre les mains de Messie et non rédigé après sa mort (3-48 ; 5-46 ; 5-110 ; 57-274).
Ce ne devrait pourtant pas être très compliqué quand même pour un lecteur du coran : un type qui s'amène avec la torah entre les mains n'est pas le chrétien (Nassara) au sens coranique, même s'il ne le sait pas ou dit le contraire. Le coran précise bien que les Juifs et les Nassara (c'est à dire supporters du christ, c'est à dire le Messie) disent n'être d'accord sur rien (2-113). Tout l'ancien testament avec toute la torah, ce n'est pas rien. Quand même !
C'est dingue ce que ça peut être bigleux un imam. On lui mettrait tout un empire millénaire et monothéiste à gauche qu'il ne le verrait même pas. Ceci dit, les supporters du Christ de Perse sont quand même très fortiches. Après avoir inspiré le Talmud de Babylone, les Evangiles, voilà qu'ils écrivent carrément la chariaa et les hadiths sacrés des musulmans tout en faisant croire aux juifs qu'ils sont chrétiens et aux zoroastro-juifs qu'ils sont musulmans.
Du coup, parallèlement au message essentiel, tout le monde bouffe de la salade perse, y compris les perses qui sont devenus musulmans en oubliant que c'était de la production pour l'export. On a beau leur sortir des témoignages sur des Chrétiens avant le christ, toute une église entière qui se dit chrétienne avant le christ, un historien chrétien qui leur montre où chercher la terre promise ou un archéologue israélien qui dit qu'il n'y rien d'intéressant en Palestine, cela ne sert absolument à rien. Ils tiennent tous absolument à mettre la croix sur le Messie.
Pendant que ceux qui se réclamaient de la descendance d'Israël se faisaient martyriser un peu partout où ils étaient immigrés (hébreux vient de abar qui signifie traverser) par les divers cananéens (racine kanna qui signifie les autochtones) qui finissaient tôt ou tard par en avoir ras le bol de leurs histoires de peuple élu, les Perses qui ont supporté le Messie ont fondé l'un des empires le plus prestigieux de l'histoire de l'humanité.
Lorsque la religion Perse a débarqué sur les rives romaines au travers du culte de Mithra, le très pragmatique Constantin, empereur de profession, fils de la très grande archéologue Sainte Hélène, découvreuse du buisson ardent de Moise et de tout ce qu'elle voulait découvrir comme lieux importants concernant la vie du petit Jésus, créa une religion romaine mi-juive, mi Zoroastre, mi tout ce qu'il avait sous la main comme religions. Pour parachever son oeuvre, Constantin plaça le Saint Père sur le Saint Siège tout à côté de son modeste trône.
Et c'est entre l'empire Romain à gauche et l'empire Perso-Zoroastre à droite, en plein crêpage de chignons, qu'apparut le coran au 7ème siècle. Les embrouilleurs Persans nous ont raconté ainsi qu'aux arabes que c'était dans un grand centre commercial et religieux en plein désert, dans le Hijaz (littéralement derrière une barrière géographique) et dont personne n'a entendu parler avant au moins 750 de notre ère. Ils appelèrent cet endroit la Mecque (un mot perdu utilisé une seule fois dans tout le coran au verset 48-24 juste après le mot ventre devenu vallée) et racontèrent que Muhammad y était né l'année ou des éléphants ont traversé le désert !
Tout le monde y croit à ça. Y compris les athées qui jurent par leur intelligence de ne jamais croire à ce que racontent les imams.
Revenons maintenant au titre de l'article.
Pourquoi le coran nous abreuve-t-il de "fils d'Israël" et jamais de "Fils d'Ismaël" ?
C'est quand même bizarre non ?
Un livre adressé aux "fils d'Ismaël" qui ne parle qu'aux "Fils d'Israël" ?
Surtout ne demandez pas la réponse à des imams. Il vous faudra leur expliquer la question.
Dans notre univers, tout est dualités. Tout comme pour la dualité onde/particule dans le monde de la matière, il y a la dualité être biologique/être spirituel.
Si le monde matériel et biologique semble être régi par des règles claires, avec des filiations claires (connues ou pas), une causalité inviolable, le monde de l'esprit est, lui, le monde du grand n'importe quoi. Des raisonnement foireux de partout, des mensonges à gogo et des filiations spirituelles on ne peut plus enchevêtrées. Bref, quiconque peut fertiliser l'esprit de n'importe qui avec n'importe quoi.
Si l'on rejette la filiation spirituelle à Dieu, on est réduit automatiquement à un animal plus ou moins évolué à la recherche d'idées et de concepts géniaux provenant d'autres animaux plus ou moins évolués. L'origine de l'esprit est alors attribué à notre père l'australopithèque et on verse rapidement dans des formes plus ou moins pieuses du culte des ancêtres. Traditions, identité, patrimoine culturel sont des mots magiques qui font grimper la plupart des athées au rideau.
En revanche, si l'on pousse l'idôlatrie des ancêtres jusqu'à confondre carrément la filiation spirituelle envers Dieu avec la filiation biologique envers les élucubrations mythologiques des ancêtres, alors on se retrouve fils de quelque chose qui voyage dans des ténèbres spirituelles. On appelle alors science les affabulations des ancêtres et on devient un fils des ténèbres et peu importe alors la sous-espèce, musulmane, catholique, juive ou hindouiste.
A moins d'être particulièrement obtus, il est évident, au vu des diverses pratiques idiotes constatées chez les pieux de toutes sortes, que la religiosité est une conne invention humaine. Inutile de répertorier tout ce que l'internationale des pieux a pu inventer pour honorer la sagesse divine avec des âneries. Le super-archi-méga blog collectif a fait des miracles.
La réponse à notre question est donc que le peuple qui met en œuvre l'écoute de Dieu (Ismaël donc), n'est le fils spirituel de personne d'autre que Dieu.
"Fils d'Ismaël" ne peut être. Dans la véritable filiation spirituelle envers Dieu, il n'y a de référence qu'à Dieu, dans l'ensemble de son œuvre, maths, physique, biologie et chimie compris (désolé pour les littéraires).
J'espère que le lecteur aura suffisamment de hauteur spirituelle pour ne pas me mettre sous le nez le petit lopin de terre qui au, 21 ème siècle, retente le coup du royaume d'Israël au nom d'Allah et réclame le monopole du label. L'israélisme est un concept bien plus large et bien plus vaste dans le monde avec une synergie évidente entre les différentes marques. En "islam", le royaume du peuple qui se dit l'élu d'Allah s'appelle Califat.
L'Israël-attitude est la confusion de la paternité spirituelle envers Dieu avec la paternité biologique. Dans sa forme extrême qu'est le judaïsme actuel au sens rabbinique, il n'est même plus nécessaire de croire en Dieu. Il est devenu pure généalogie et culte des ancêtres. Le processus est quasimment identique en "islam", où l'on nait musulman et l'on est carrément "condamnable à mort" si on décide d'en sortir.
Il est d'ailleurs plus que probable qu'Israël et Ismaël n'aient jamais existé en tant qu'individus. Lot (lien d'un méchant coraniste extrémiste en arabe) serait alors très probablement le fils qui a failli se faire sacrifier par Abraham lorsque celui-ci, tout jeune prophète qu'il était, avait interprété ses rêves selon la élucubrations des ancêtres. Le genre de bourde à vous faire dégouter définitivement de ce genre de "références" spirituelles. Une leçon magistrale d'Allah pour le premier Muslim du nom, c'est à dire "sain d'esprit" (22-78). La femme d'Abraham n'a évidemment jamais été stérile mais juste ménopausée lorsqu'on lui annonça la naissance de Isaac, puis de Jacob (probablement frère d'Isaac donc, mais allez savoir !).
Les exégètes de l'islam, dans la luminescence de leurs sciences, à combattre stupidement le christianisme, n'ont jamais fait la distinction entre deux mots importants du coran. Les mots walad et le mot Ibn. Le premier fait référence à une paternité biologique (enfanter) tandis que le deuxième fait référence au père qui nourrit.
Mais le père qui nourrit a aussi une dualité. Celui qui nourrit le corps (Ab) et celui qui nourrit l'esprit (Rabb/éducateur). De même que mère (OM), a sa dualité (de là dérive la fraternité spirituelle de Omma) et oppose le ventre biologique qui absorbe la nourriture biologique de Dieu pour produire ce que vous savez (c'est pas mieux spirituellement) et l'utérus (RAHM) qui produit ce que vous savez.
Bref, quand les chrétiens disent le Messie est fils d'Allah, les musulmans polémiquent avec les versets où Allah n'a pas d'enfants. 14 siècles que ça dure.
Il n'y a de Rabb que Dieu. Il accueille qui il veut dans son rahm (utérus des esprits) en tant que rahim et en rejette qui il veut en tant que rahman (oui, je sais, ça fait un peu maman aussi).
Le Messie n'a donc pas eu de père biologique classique au sens humain selon le coran. Contrairement aux autres prophètes, il n' a pas eu à choisir. Son esprit était sain dès le départ, prévu pour être sain, conçu pour être sain. il parla donc logiquement dès la naissance sans avoir à attendre que ses ancêtres lui bourrent le crâne.
Le Messe était bien fils spirituel d'ALLAH. Pur à 100% avec 0% d'esprit d'Israël ou d'australopithèque. La maman de Marie aurait d'ailleurs donné sa fille en cadeau à Allah en lui disant d'en faire ce qu'il veut 3-35. Il semble même qu'Allah ait pris carrément en charge la nourriture biologique de "sa fille adoptive", Marie (3-37).
Il ne faut donc pas s'étonner que le chouchou d'Allah, même dans une "réincarnation" où "on lui a fait accomplir" le plus grand gadin de l'histoire de la prophétie, par son simple nom et par son message, ratatine Uzairounet.
Avant de terminer avec ces histoires de surnoms et de poissons, on ne peut oublier un prophète appelé Zul Nun (l'homme au Nun) dans le coran (21-87 à 21-88). Les cheikhs unanimes, grâce à la science des collègues rabbins, vous disent qu'ils s'agit de Jonas. Zul Nun, nous dit le coran était tout en colère et appela Allah à partir des "ténèbres" en croyant qu'Allah ne pouvait rien faire. Un peu comme s'il avait du mal à faire son boulot de prophète. Le coran dit qu'Allah l'a exhaussé et l'a sorti de la couverture des ténèbres. Nous avons aussi un "homme au poisson" (68-48), toujours Jonas selon les cheikhs unanimes, qui était angoissé à l'idée de demeurer "nu, rejeté et non loué". Allah prétend, dans le coran, avoir répondu à son appel. Enfin, Jonas (Younes), que les cheikhs disent être un prénom et certainement pas un surnom qui signifierait celui qui unit par l'affection, serait un type qui s'est fait avaler par un poisson jusqu'à un jour de "résurrection" (37-144). Allah planta une "petite culture locale" (37-146) là où il a été "dénudé ?" puis l'envoya comme prophète vers 100 000 ou plus qui crurent en lui et qui reçurent une récompense d'Allah pour cela pendant un certain temps. Vous y comprenez quelque chose vous ?
Toujours est -il que Jonas, mais selon l'ancien testament sous la garde des fils d'Israël maintenant, est un prophète qui a désobéi à Dieu pour fuir en bateau vers Tarsis. C'est pas là qu'Allah lui aurait dit de prêcher selon les textes de la loi sous la garde des fils d'Israël. Y a pas de peuple élu là-bas. Quand même !
Tarsis est une ville star de la bible, sauf que l'on ne sait pas où c'est. En revanche, c'est d'une certaine Tarse, quelques siècles plus tard, qu'apparut un cavalier qui surgit de la nuit, qui couru vers l'aventure au galop et qui de son nom signa une bonne partie du nouveau testament. Paulo, Paulo, Paulo, renard rusé et masqué qui fit sa loi. Mais, bizarrement, Paulo le pharisien tomba de cheval pour partir illico presto en Arabie afin de"revêtir le Christ Yeshua" et de "s'approprier les sentiments du christ Yeshua".
- la chute glorieuse de Paul
Eh oui, quel beau travail qu'il nous a fait Paulo. Du grand art.
Exit la loi mosaïque, les normes casher, le coupage de zizi, la notion de peuple élu, la transmission de la foi par le sang et autres bazars. Cherchez la richesse en vous en la personne du fils de Dieu qu'il a dit Paulo. C'est pas le Jésus de chair qui est important disait Paulo. Renard rusé a fait des miracles.
Y a rien à dire, c'est la marque des grands prophètes. On reconnait d'ailleurs un prophète non seulement au message mais aussi aux compliments qu'on lui fait. Paulo a eu droit à de "l'usurpateur" , à de "l'impuissant, hystérique, mythomane et psychotique" et même à de l'antéchrist.
Evidemment, il est loin du traitement réservé à Muhammad qui a eu la totale de la main même de ses propres idolâtres : Ignorant, illettré, pédophile, misogyne, gigolo, obsédé sexuel, lapideur, coupeur de mains, esclavagiste, assassin et autres divers génocides et crimes contre l'humanité. Les "non-musulmans" ont juste ajouté faussaire.
Aussi, quelque soit les compliments réservés à votre prophète (fou furieux illuminé, mythomane et psychotique me paraissent être un minimum), je tiens à préciser que, contrairement à ces gâtés de Messagers, Allah n'a rien dicté au simple prophitecus australopithecus que je suis et que j'ai du me farcir tout seul la rédaction de mon épitre aux voxiens. Allez y donc mollo avec l'infaillibilité de votre prophète et surtout n'allez pas croire que vous êtes les nouveaux élus de Dieu, même si des "savants illustres dignes de foi", gardiens de l'article ou apôtres de mon vivant sur Agora, à l'apparence très très très pieuse et très très très honnête, vous le disent.
Hérétiquement vôtre.
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