Jonas, autrefois j’aurai dit que votre disque est rayé, aujourd’hui on dira qu’il y a un bug.
Encore une fois, donner des exemples ne fait pas une démonstration, mais simplement décrire une situation. Montrer n’est pas démontrer.
A ce que je sache, aucun de vos exemples ne contient un semblant de démocratie, comme en occident avec l’opinion publique. Certes celle ci est manipulé, mais elle existe et de par le vote, elle oblige le pouvoir à en tenir compte.
Une fois cela compris, il est clair que suivant le rapport entre le pouvoir et le peuple, la redistribution de la richesse produite ne sera pas la même.
Ce que l’on peut constater, c’est que plus la démocratie est grande, plus la redistribution de la richesse produite est équitable, et bien sûr, plus elle est faible et plus la concentration de la richesse est forte.
Suivant cela, l’accroissement exponentielle des fortunes des hyper riches, est un indice du recul du principe démocratique partout à l’oeuvre. Et de fat, les gouvernements ne répondent plus aux injonctions des peuples, mais de la ploutocratie, qui se charge via son contrôle des moyens de communications, de canaliser l’opinion publique à défendre ses propres intérêts en les faisant passer pour de la défense des intérêts des classes intermédiaires contre les hordes de pauvres, présentés comme des sauvages dangereux.
Quand à l’attitude des peuples des pays musulmans, là aussi, il faut surtout regarder du coté des dirigeants politico religieux pour qui la démocratie est une maladie occidentale et donc le principe de redistribution de richesse.
Cela dit, un émir du golfe ou un milliardaire occidental éprouvent tous le même goût pour les oeuvres de charités, mais non pour les oeuvres de socialisation et d’émancipation. En d’autres termes, ils préfèrent de très loin, donner un poisson plutôt qu’un filet de pêche. Car bien entendu, en gardant le filet de pêche, il maintient le pauvre en totale dépendance, servile à souhait avec obligation de remercier son bourreau.