D’après
la définition de l’Onu (1948)
telle que reprise par la Cour Pénale Internationale en 1998 tout
acte de guerre, quel qu’il soit, peut être qualifié de génocide,
puisque l’un des seuls acte tels que définis ci après, sont, à eux
seuls constitutifs de génocide... :
«
Dans la présente Convention, le génocide s’entend de l’un
quelconque des
actes ci-après commis dans l’intention de détruire, en tout ou en
partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel
:
a)
Meurtre de membres du groupe ;
b)
Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du
groupe ;
c)
Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence
devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
d)
Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
e)
Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe. »
Avec
une définition aussi large du génocide, on voit bien que la
reconnaissance officielle d’un génocide est un acte purement
politique, destiné à stigmatiser certaines cultures, et certaines
populations.
Par
ailleurs, qualifier les crimes commis contre les Arméniens de
génocide, revient à discréditer le génocide Juif, qui lui, à la
différence des arméniens était :
-
planifié
au niveau des plus hautes instances de l’état, ce qui n’est pas le
cas pour les arméniens
-
systématique
en raison de la seule origine des victimes...
Dans
le même ordre d’idées et avec la meme définition, les massacres de
Sétif sont un génocide.... C’est donc sans fin...