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Mathieux

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  • Mathieux 9 janvier 2015 11:18

    à l’auteur,

    Votre théorie du complot comme toutes celles qui pullulent sur ce média et qui ramassent les honneurs de l’applaudimètre, ne sont en fait, que des théories éminemment racistes... Elles sont fondées sur le postulat inconscient qu’un ’arabe’, qu’une personne issue ou habitant le tiers monde, est vraiment trop conne pour penser et agir par elle même...

    Sous couvert d’humanisme et d’antiracisme, ces théorie sont l’expression d’une posture très commune profondément ancrée en France et particulièrement dans l’éducation nationale : les immigrés ne sont que des ’formes creuses’ qu’il revient, par bonté, dans le cadre de l’éducation nationale, de remplir des valeurs indépassables de l’humanisme professoral et en version négative, qu’il revient de protéger contre les mauvaises influences...

    En effet, quand bien même votre théorie du complot contiendrait un début de soupçon de preuve, ce qui n’est évidemment pas le cas car ce serait trop de travail et trop d’incertitudes, vous oubliez, comme le montre toute l’histoire des services secrets, que les manipulés peuvent avoir un intérêt conscient à trouver, par opportunité, un soutient idéologique et logistique chez leurs ennemis...

    La théorie systématique du complot est donc le produit de ce racisme profondément ancré dans la gauche bien pensante qui ne se résout à voir l’immigré que comme une victime éternelle mais jamais comme un sujet à part entière, fait de lumières et de zones d’ombre.

    Mais comment s’en étonner : la théorie complotiste systématique n’est que la conséquence d’une structure psychologique détestable fait d’un cocktail mal dosé de cet éternel narcissique de ’ceux qui savent toujours avant les autres les choses cachées du monde’ et de paresse intellectuelle de ceux pour qui le travail laborieux de la preuve est incompatible non seulement avec une puissance de travail qu’ils se gardent bien d’éprouver mais aussi avec l’instantanéité de la réaction et de l’analyse indispensable à assurer l’intérêt d’un public tiraillé par une succession d’émotions diverses et évanescentes.

    Le tout emballé dans l’air satisfait de ceux qui défendent ces damnés de la terre qu’ils se gardent bien d’approcher de trop près, ne peut que fonctionner sur Agoravox ou très souvent - pas toujours fort heureusement - aveugles et borgnes à l’air éclairé, s’applaudissent mutuellement.



  • Mathieux 24 avril 2014 20:18

    C’est en effet sans fin : vous soutenez – thèse officielle en France - que les massacres ont été planifiés par le pouvoir, et de nombreux historiens vous dirons le contraire’. Je ne rentrerai pas dans une polémique ou, chacun apportera arguments et contre arguments... ce n’est d’ailleurs plus possible en France puisque la négation du génocide est interdite et le seul fait de vous répondre (j’ai d’ailleurs la désagréable impression en écrivant ces lignes d’être en Corée du Nord...) me fait encourir une sanction pénale...

    Par contre, ce qui n’est pas contesté, par aucun historien, c’est qu’il y a jamais eu, en Turquie, d’usine de mort, construites sur grande échelle et mettant en œuvre une technologie relativement sophistiquée... Pour moi, comparer les crimes subis par les Arméniens (ce que d’ailleurs reconnaissent depuis longtemps les Turcs qui parlent de crimes de guerre) revient à nier le caractère spécifique, tant d’un point de vue technique que surtout philosophique de la Shoah : la Shoah est un crime spécifique parce qu’un crime commis à froid, sans précipitation, touchant, sans exception aucune, l’ensemble d’une population...

    En fait, les crimes commis contre les arméniens s’inscrivent dans l’immense liste de tous les crimes, commis à chaud, dans le feu de l’action, lors de périodes troublées... tous les peuples de la terre, sauf quelques exceptions peut-être, ont été à la fois bourreaux et victimes tout au long de l’histoire.

    Par ailleurs, n’oubliez pas que la qualification de génocide à une conséquence juridique précise : s’inscrivant dans le crime contre l’humanité, le génocide, est imprescriptible, ce qui ouvre, sans fin, le droit à des réparations civiles....

    On comprend dès lors, que reconnaître le génocide contre les arméniens a aussi des enjeux actuels financiers et de discriminations positives dont on ne peut calculer les conséquences.... On comprend dès lors, la course à l’échalote de toutes les associations victimaires (africains, indiens, vendéens, chinois.... (ce sera sans fin)). Le business de la repentance n’en est qu’à ses débuts.

    Par ailleurs je considère que la France, comme de nombreuses associations occidentales n’a aucune leçon à donner à la Turquie sur ses sujets qui je le répète, reconnais, sans difficulté, la commission de crimes de guerres à l’encontre des Arméniens.

    Ps ; sur Sétif, je suis tout à fait d’accord avec vous, mais justement, ce que je pointais, c’est que d’après la définition du génocide de l’ONU, il faut considérer Sétif, et encore plus le massacre des Vendéens, des Indiens d’Amérique, des Chinois de Nankin, comme des génocides...

    Vous voyez, c’est sans fin...



  • Mathieux 24 avril 2014 18:18

     D’après la définition de l’Onu (1948) telle que reprise par la Cour Pénale Internationale en 1998 tout acte de guerre, quel qu’il soit, peut être qualifié de génocide, puisque l’un des seuls acte tels que définis ci après, sont, à eux seuls constitutifs de génocide... :

    «  Dans la présente Convention, le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel  :

    a) Meurtre de membres du groupe ;

    b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;

    c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;

    d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;

    e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.  »

    Avec une définition aussi large du génocide, on voit bien que la reconnaissance officielle d’un génocide est un acte purement politique, destiné à stigmatiser certaines cultures, et certaines populations.

    Par ailleurs, qualifier les crimes commis contre les Arméniens de génocide, revient à discréditer le génocide Juif, qui lui, à la différence des arméniens était :

    • planifié au niveau des plus hautes instances de l’état, ce qui n’est pas le cas pour les arméniens

    • systématique en raison de la seule origine des victimes...

    Dans le même ordre d’idées et avec la meme définition, les massacres de Sétif sont un génocide.... C’est donc sans fin...


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