Article intéressant, je ne m’étais pas poser cette question pour conforter mon choix pour telle ou telle liste aux élections européennes.
Ceci dit votre article illustre très bien le reportage qu’il y a eu sur arte qui tentait d’expliquer le phénomène d’apparition des langues considérées comme internationales.
L’idée principale des intervenants était qu’une langue s’imposait souvent dans les échanges internationaux grâce à deux piliers :
- le premier étant la langue d’origine des publications scientifiques et techniques dont les termes ne sont pas forcément retranscrit dans les autres langues. même moi dans mon travail je parle avec les mots middleware, hardware , software mails ... (Choses qu’essaient d’éviter de faire nos amis du québecs en francisant cette terminologie.) Cela aboutit de facto à une incrustation des anglicismes dans le langage courant et à un recul des langues utilisatrices.
- le second repose sur la propagation culturelle. Il suffit de regarder les pays d’origines des artistes ou films se vendant le mieux dans le monde L’illustration se fait aisément dernièrement par la publicité dont certaines ne sont même plus doublées(Nespresso notamment..) et plus incidieusement par certains programmes pour la jeunesse où le français est carrément mélangé à l’anglais (Suivez l’exploratrice ..)
La force d’une langue se puise dans sa capacité à poser les mots lui servant à appréhender et décrire et apprécier le monde. Dès lors que celle-ci perd cette capacité, elle est selon moi en danger... Donc pour conserver notre français il faudrait s’atteler à arrêter « de parler en francglais » Après dire c’est une bonne chose ou non je ne saurais dire.. La seule chose qui m’embête c’est d’avoir à utiliser l’anglais de plus en plus souvent dans mon travail (plus par flemme d’apprendre une seconde langue que par idéologie
)